LE COMMERCE DE L’ALIMENTATION ET DE LA RESTAURATION ALIMENTAIRE

L’état du résultat net... l’état qui mesure la rentabilité financière de votre entreprise

10 mars 2022 | Par Christian Latour, Mérici Collégial Privé

L’ÉTAT DU RÉSULTAT NET (ET SON ABOUTISSANT LE RÉSULTAT NET)

Le résultat net est principalement constitué du résultat d’exploitation de l’entreprise au cours d’une période donnée (entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année courante, par exemple). On l’obtient en calculant la différence entre :

les produits (« appelés aussi les ventes », « les revenus », « les chiffres d’affaires » ou la demande) qui représentent ce que gagne l’entreprise en faisant le commerce de la restauration alimentaire ;

les charges (aussi appelés « les dépenses ») qui représentent les coûts relatifs à l’utilisation des différentes catégories de ressources nécessaires à l’exploitation de l’entreprise.

Si les produits sont supérieurs aux charges, l’entreprise a réalisé un « bénéfice net ». Dans le cas contraire, elle a subi une « perte nette ».

Comme pour l’état de la situation financière (le bilan), l’état du résultat net (également appelé l’état des résultats) est toujours présenté conformément à des normes de présentation généralement reconnues (voir le plan comptable selon le système uniforme des comptes pour restaurant).

Exemple :

« Tenir une comptabilité pour savoir à combien s’élèvent vos dépenses et vos revenus dès la mise en route de votre entreprise est le seul moyen de vérifier si vous avez gagné — ou perdu — de l’argent. » — Josh Kaufman (2013, p. 210)

« Dans le monde des entreprises, on peut débattre sur la pertinence du profit comme outil de mesure, mais sans profit, il n’y a pas d’entreprise. » — Peter Drucker (2015, p. 119)

« La rentabilité de l’exploitation d’une entreprise est liée à sa capacité non seulement de générer des produits, mais aussi de maîtriser ses coûts. Ainsi, une entreprise qui veut améliorer sa rentabilité peut augmenter ses ventes en maintenant ses coûts au même niveau, diminuer ses coûts sans pour autant modifier ses ventes, ou encore combiner les deux stratégies. » — Laroche, Marmousez et Dissou (2016, p. 235)