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LE COMMERCE DE L’ALIMENTATION ET DE LA RESTAURATION ALIMENTAIRE

Les clients et autres débiteurs

 
25 juillet 2018 | Par Christian Latour | Chasseur de connaissances | Mérici Collégial Privé

CLIENTS ET AUTRES DÉBITEURS

Les montants comptabilisés au poste « Clients et autres débiteurs » sont des actifs financiers qui sont légalement des créances ou en d’autres mots des sommes à recevoir ou des droits qui permettent d’exiger d’une autre entité appelée « Débiteur », une somme d’argent ou l’équivalent en bien ou en prestations de services en contrepartie de biens ou de service qui ont déjà été délivrés à cette entité cliente.

Les créances qu’une entreprise de restauration alimentaire pense pouvoir recouvrer au cours du prochain exercice

On distingue généralement deux types de créances :

  • Les créances sur ventes (les « Comptes clients »)
  • Les autres créances (les « Autres débiteurs »)

Les créances sur vente

Le « Comptes clients » , que l’on appelle également : « Débiteurs », « Clients », « Créances clients », ou « Créances sur ventes » représente les montants à recevoir résultant de biens vendus ou de services rendus à crédit dans le cadre normal des affaires de l’entreprise.

Légalement, lorsqu’une entreprise vend des biens ou rend des services à crédit (c’est-à-dire en permettant aux clients de payer plus tard), elle acquiert le droit de recevoir par la suite en argent ou autrement un paiement en contrepartie des biens vendus ou des services rendus.

Les autres créances

Le compte « Autres débiteurs » correspond à des montants à recevoir provenant d’opérations qui ne sont pas nécessairement liées à la vente de biens ou à la prestation de services.

Cette catégorie réunit notamment les prêts à court terme consentis à des tiers (par exemple, les actionnaires et/ou les employés), les demandes de remboursement d’impôts sur les bénéfices payés en trop, et tous les autres sommes encaissables à court terme.

On trouve également dans cette catégorie les montants gagnés à la date de l’état de la situation financière (le bilan), mais encore non encaissés à cette date.

Font partie de la catégorie « Autres débiteurs » les éléments suivants :

  • Les « Intérêts à recevoir », c’est-à-dire les intérêts sur les placements ou sur des prêts consentis à des tiers, acquis du fait du passage du temps, mais qui n’ont pas encore été reçus.
  • Les « Dividendes à recevoir », c’est-à-dire les dividendes déclarés, mais non encaissés, provenant de placements en action.
  • Les « Produits à recevoir » tirés d’activités connexes », par exemple, les loyers à recevoir lorsque l’entreprise loue des locaux et que la location de ceux-ci ne constitue pas son activité principale.

Les créances douteuses

Dans l’état de la situation financière (le bilan), les sommes du poste « Clients et autres débiteurs » doivent être présentés à leur valeur recouvrable, c’est-à-dire au montant qui sera vraisemblablement encaissé.

Il arrive pour différente raison (par exemple, la faillite de l’entité débitrice) que la somme due par les clients, indiquée dans les livres comptables de l’entreprise aux « Comptes clients », ne corresponde pas à ce qui sera réellement encaissé ultérieurement.

En effet, l’entreprise de restauration alimentaire qui décide de vendre à crédit à ses clients doit assumer le risque de ne pas toujours être payée par certains d’entre eux. Le risque de non-paiement est un risque normalement associé au crédit accordé aux clients.

L’entreprise doit donc obligatoirement à la fin de son exercice financier estimer le montant des créances qui probablement ne seront pas recouvrées.

Ce montant qui sera probablement perdu correspond à ce qu’on appelle « la dépréciation des comptes ».

Il est important d’estimer cette perte probable liée au risque de non-recouvrement, notamment afin de respecter l’un des principes du cadre théorique de la comptabilité : le principe de rattachement des charges aux produits, selon lequel toutes les charges engagées pour réaliser les produits d’un exercice donné doivent être comptabilisées durant ce même exercice.

Appliqué aux « Comptes clients », ce principe implique que l’entreprise doit évaluer le montant des comptes clients pour lesquelles il y a un risque probable de ne pas être payé (le montant calculé correspond à la dépréciation des comptes clients ou à la provision pour créances douteuses). Ce montant calculé doit être comptabilisé dans l’exercice au cours duquel les ventes correspondantes ont eu lieu.

Il est nécessaire d’estimer les montants de dépréciation ou de provision pour créances douteuses lors de la préparation de chaque état de la situation financière (le bilan). Il faut ensuite comptabiliser ces montants au poste « Clients et autres débiteurs » en les soustrayant du montant brut apparaissant à ce poste tout en enregistrant simultanément les dépenses au résultat net.


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Notes

[1L’attention est déterminante dans la façon dont nous exécutons n’importe quelle tâche.

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