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Louise Taverne & Bar à Vin reçoit le Sceau Concilivi

 
21 juillet 2023 | Par Sophie Poisson
Crédit photo: Nikolas Couture, Simon Jobin et Blaise Fortier, les copropriétaires de Louise Taverne & Bar à Vin. Crédit photo : Louise Taverne &~Bar à Vin

Louise Taverne & Bar à Vin est le premier restaurant à recevoir le Sceau Concilivi. Octroyé en janvier dernier par le Réseau pour un Québec Famille, il reconnaît les bonnes pratiques en matière de conciliation famille-travail en entreprise.

Depuis deux ans, Louise Taverne & Bar à Vin passe par des agences de ressources humaines pour recruter à l’international. L’une d’entre elles, Go RH lui a fait découvrir le sceau Concilivi, qui s’accompagnait alors d’une subvention du ministère de la Famille.

« On trouvait intéressant le fait que toutes les mesures que l’on faisait naturellement pouvaient être inhabituelles, surtout pour nos travailleurs extérieurs », raconte Nikolas Couture, copropriétaire de Louise Taverne & Bar à Vin et chef. Il considère que l’enjeu conciliation travail-famille semble d’autant plus présent en restauration qu’il y est notamment question de surcharge de travail et que l’industrie peut véhiculer une image erronée de ce qu’il est possible de faire.

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« Quand il y a eu la grosse pénurie de main-d’œuvre il y a trois ans, la plupart des gens avaient pour seule solution d’augmenter les salaires. Nous n’étions pas d’accord avec ça : ce n’est pas juste avec le salaire que l’on crée une équipe avec un esprit de famille. Pour nous, c’était dans l’énergie de l’entreprise et dans les conditions de travail, incluant le salaire », explique le copropriétaire.

Des mesures bénéfiques pour les employés et l’entreprise

Ils ont donc mis par écrit les mesures déjà présentes, comme la semaine de quatre jours en cuisine, et ils assurent que les employés y trouvent leur compte, tout comme eux. « Ils sont plus motivés à venir travailler et le jour où l’on a un manque de personnel, c’est rare que personne ne lève la main pour venir nous aider, témoigne Nikolas Couture. Ils savent que l’on fait notre bout de chemin, donc naturellement, ils vont venir nous aider. Et ils sont en forme ! En fin de compte, c’est le client qui en bénéficie. »

Les copropriétaires ont également profité de l’occasion pour étudier les quatre domaines visés : l’aménagement du temps et du lieu de travail, les congés pour responsabilités familiales, le soutien aux employés et à leur famille ainsi que l’adaptabilité de l’organisation. Ils ont ensuite ajouté de nouvelles mesures, comme offrir une semaine supplémentaire de congés payés à un nouveau parent. « Un restaurant reste un milieu qui n’est pas facile à rentabiliser, surtout avec l’augmentation de tous les cas alors on essaye de faire attention aux dépenses. Mais je pense que ça vaut la peine d’investir dans notre équipe parce que si elle n’est pas en santé, on ne peut pas servir nos clients », souligne Blaise Fortier.

Bien que peu d’employés aient été dans cette situation, les copropriétaires estiment que cela fait une différence pour ceux concernés. « Des employés qui ne sont pas concernés aujourd’hui pourraient l’être dans quelques années et ils savent déjà qu’on les accompagnera », insiste Nikolas Couture qui évoque tant des mesures propices au recrutement qu’à la rétention, en passant par l’intégration.

Et Blaise Fortier de compléter : « C’est plaisant de grandir avec nos employés parce que l’on continue d’avancer au lieu de recommencer et donc d’aller à une autre vitesse et un autre cheminement. » Il évoque d’ailleurs la mesure qui l’inspire le plus, celle sur le développement des compétences. Des formations se retrouvent ainsi à l’agenda chaque année. Les plus récentes ont porté sur la pâtisserie et le sous vide.

Une chartre amenée à évoluer

Aidé de Go RH, Louise Taverne & Bar à Vin a commencé le processus en juin 2002. Elle a depuis créé un comité avec des employés et organisé plusieurs rencontres qui ont permis de discuter des mesures. Elle a aussi développé une charte qui se veut vivante : avec le temps, des mesures vont pouvoir s’enlever, se rajouter ou encore se bonifier. Deux sondages ont également été vus le jour pour avoir l’avis des employés. Pour obtenir le Sceau Concilivi, l’établissement devait obtenir 70 % de participation et il en a obtenu 77 % sur les 43 employés.

« Est-ce qu’on a besoin du Sceau ? Je ne pense pas. Est-ce que ça va nous aider à avoir de meilleurs candidats ? Oui, je le pense. J’espère avoir des candidats qui savent qu’ils vont rentrer dans une entreprise qui est sérieuse et structurée », lance Nikolas Couture qui invite les autres restaurants à aller chercher cette reconnaissance.

À lire aussi : Le Québec encourage la conciliation famille-travail

Pour suivre Louise Taverne & Bar à Vin :

Mots-clés: 03 Capitale Nationale (Québec)
Ressources humaines
Restauration

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