L’Œufrier pond des franchises dans la province
Avec une image de marque forte, l’Œufrier surfe sur la vague du déjeuner et étend encore son offre.
Saint-Bruno, Charlesbourg, Saint-Hyacinthe, Victoriaville, Granby… L’Œufrier continue d’explorer la province. La bannière spécialisée dans l’offre déjeuner, créée en 1995 dans un quartier de Laval, ne connaît pas la crise. Avec 60 millions $ de chiffres d’affaires en moyenne, elle emploie désormais 1400 personnes au Québec.
« Au cours des quinze prochains mois, le concept va arriver dans des petites villes », explique Pedro Medina, directeur général du groupe La Buff, qui a développé le concept de L’Œufrier.
À Sherbrooke, un groupe d’investisseurs locaux, « fans de la bannière », va ouvrir deux succursales au cours des prochains mois. Avec une importante population étudiante dans la 6e ville de la province, l’enseigne veut attirer une clientèle jeune et dynamique.
« L’un des deux emplacements se situe dans un local à deux étages avec une centaine de places assises. Je crois sincèrement que ça va être l’un des plus beaux que l’on va ouvrir », se réjouit Pedro Medina. Au total, l’investissement atteint 1,2 million $. Les deux restaurants sherbrookois seront ainsi les 44e et 45e Œufrier du Québec.
« On veut être présent dans chaque quartier du Québec »
L’important n’est pas le volume de clients ou la grosseur du chiffre d’affaires de l’un des restaurants. « Ce qui compte pour nous, c’est d’être présent dans chaque quartier du Québec. Pourquoi les gens auraient à conduire 20 minutes pour prendre un déjeuner ? Ça n’a pas de sens… »
Dans chacune de ses succursales, l’enseigne souhaite rendre le restaurant unique avec des atmosphères différentes. « Nous sommes à Brossard dans le quartier Solar depuis trois semaines, c’est une autre clientèle à convaincre qu’au milieu de l’avenue Mont-Royal, explique l’entrepreneur. On est dans la gueule du loup des quartiers résidentiels là-bas. »
Adapter sa succursale au quartier où elle est installée, c’est l’objectif de la bannière qui veut que ses franchisés soient « du coin » et connaissent bien leur clientèle. « Les gens doivent pouvoir être servis comme ils veulent être servis. »
Côté nourriture, l’offre est toujours pléthorique avec, par exemple, des choix de plus de 20 œufs bénédictines différents. « S’il veut, le client peut manger différemment chaque jour. » Et, assez régulièrement, le menu change : « La clientèle est constamment en mouvement, en recherche de nouveautés, il faut qu’on puisse répondre à cette demande ».
Pour Pedro Medina, la culture québécoise laissera toujours une place pour le déjeuner. Alors autant la prendre.
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