Saïd Lachheb, le Québécois d’Objectif Top Chef : « J’ai beaucoup appris »

Après un détour au collégial en Sciences de la nature, Saïd Lachheb a choisi d’étudier à l’École hôtelière de Lanaudière. Plus jeune, il avait participé aux Brigades Culinaires, le programme de la Tablée des chefs, dans le but d’explorer l’univers de la cuisine. « Je n’étais pas tellement motivé par mon programme au Cégep, avoue le jeune cuisinier. Mais je me rappelais que j’avais été marqué par les Brigades à mon école secondaire. Je me suis donc inscrit sur un coup de tête à l’École hôtelière de Joliette. »
Même s’il n’avait jamais envisagé une carrière dans ce domaine, Saïd Lachheb a sauté dans le métier à pieds joints en participant à Objectif Top Chef, un populaire concours culinaire télévisé français. « Un de mes anciens professeurs m’a appelé pour me proposer de participer à un "petit" concours de cuisine. Je me suis dit : "Pourquoi pas" ? »
Plusieurs formulaires et quelques rigoureux entretiens plus tard, Saïd est choisi avec 83 aspirants-chefs à travers le monde. Ce fut le début d’un important travail de préparation. « Je n’ai eu que trois mois pour me préparer. Bruno Gagné, directeur de la Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec (SCCPQ) de la région de Lanaudière, m’a beaucoup aidé. Alain Rémillieux m’a accompagné en France. J’ai eu la chance d’apprendre beaucoup ! » C’est avec le soutien de plusieurs chefs de l’École hôtelière de sa région que Saïd Lachheb a peaufiné ses techniques de préparation et d’exécution puisque chaque détail allait être scruté à la loupe. « Il faut savoir utiliser des produits qui sont plus rares et être en mesure de bien les travailler. On doit sortir le meilleur de chaque chose. »
Un défi de taille
Un an seulement après avoir débuté en cuisine, l’étudiant s’est retrouvé aux côtés d’aspirants-chefs expérimentés. « Dans mon pool, il y avait Nicolas Hautin, qui est apprenti depuis longtemps dans un trois étoiles Michelin. Puis Arthur Othenin, qui lui travaille dans les cuisines pour les ministres français. » Malgré l’ampleur de la tâche, Saïd s’est rendu jusqu’à la finale de son pool. Comme ce défi représentait une certaine quête de la perfection, le jeune homme a dû apprendre à garder son calme et à gérer la pression. « C’est là que tout se joue. Il n’y a plus d’excuses, tu es seul face à toi-même. Malgré toute la préparation, il n’y a plus rien qui compte, à part tes connaissances. »
L’expérience aura donné le goût à l’aspirant-chef de participer à d’autres concours télévisés, comme l’émission québécoise Les Chefs ! par exemple. Mais pour l’instant, il souhaite par-dessus tout saisir les opportunités d’apprendre, tant ici qu’à l’étranger. « Je ne vous cacherai pas que depuis le concours, je reçois énormément d’offres pour travailler dans de beaux restaurants. Je souhaite aussi visiter les grandes capitales culinaires. L’important, c’est de toujours évoluer ! »
(Crédit photo : Facebook / Saïd Lachheb)
Pour suivre l’École hôtelière de Lanaudière :
- Sur le Web : École hôtelière de Lanaudière