Un certificat en Gestion et pratiques socioculturelles de la gastronomie a été mis en branle à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) en septembre dernier. La gastronomie y est décortiquée « de la fourche à la fourchette », a indiqué Jean-Pierre Lemasson, professeur à l’UQAM et responsable du programme. « On essaie de donner aux étudiants la compréhension des enjeux globaux associés à la gastronomie ». C’est ainsi que l’étudiant apprendra à connaître la gastronomie notamment sous les points de vue nutritionnel, économique, culturel et sensoriel. Il explorera entre autres les conditions de production, de transformation, de distribution et de consommation des aliments.

Les étudiants inscrits doivent d’abord suivre sept cours de tronc commun avant de choisir parmi deux blocs de trois cours menant chacun à une spécialisation soit en tourisme, soit en gestion et mise en marché de l’alimentaire. Des treize cours offerts, cinq sont totalement nouveaux à l’UQAM, soit :

• La nourriture et le mangeur
• Goûts et analyses sensorielles
• Production et transformation des produits agroalimentaires au Québec
• Terroir et gastronomie
• Villes et gastronomie

Vingt-six étudiants sont inscrits à la toute première session du certificat.« Environ la moitié des étudiants proviennent de métiers associés à la nourriture, tels que cuisiniers, pâtissiers et bouchers, indique M. Lemasson. Pour l’instant, ça marche très bien ».

Parmi la première cuvée d’étudiantes au certificat, Carole Fougères et Kim Hadjedj semblaient très enthousiastes lorsque nous les avons rencontrées. « C’est un programme qui nous permet d’aborder tous les côtés de la gastronomie », s’enthousiasme Mme Hadjedj. « Les cours sont donnée par des gens qualifiés qui connaissent vraiment leur domaine. Ils travaillent beaucoup en recherche à l’extérieur de l’université. Ils ont un regard qui est vrai sur ce qui se passe actuellement », juge Mme Fougères.

Pour en savoir plus, consultez la page Internet du certificat

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