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Daniel Methot : plongeur au Champlain depuis 12 ans

 
24 février 2023 | Par Caroline Devillers
Crédit photo: Maude Chauvin

Avec la sortie au cinéma aujourd’hui de l’adaptation du livre Le plongeur de Stéphane Larue, l’occasion se présente de mettre un coup de projecteur sur ce poste qui peut parfois être mal perçu. Daniel Methot est plongeur depuis plus de 12 ans au restaurant Champlain du Fairmont Le Château Frontenac à Québec. À 57 ans, c’est un métier qu’il aime et qu’il défend.

Originaire de la Gaspésie, Daniel Methot est arrivé en 2010 à Québec. Jusque-là, il avait occupé plusieurs fonctions : aide-cuisinier, gérant de camping ou encore directeur d’auberge de jeunesse. Titulaire d’un baccalauréat en gestion du tourisme et de l’hôtellerie à l’Université du Québec à Montréal, il a longtemps souffert d’anxiété et il a vu l’emploi de plongeur au Champlain comme une occasion à saisir.

« C’est un travail physique, mais ça me permet de rester en forme, c’est un peu comme aller à la salle de sport, s’enchante le professionnel. Avec le temps, j’ai même développé des aptitudes comme de la dextérité et de l’agilité. J’ai plus de réflexes qu’avant ! »

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Daniel Methot apprécie l’effervescence unique des cuisines. « On planifie beaucoup parce qu’il faut fournir quotidiennement le matériel afin que les cuisiniers puissent travailler. Pour les jeunes qui ont ce poste, ce qui est souvent le cas, c’est une bonne manière d’apprendre et de leur donner un cadre pour plus tard, quel que soit le métier. » Ce travail d’équipe en fait plus qu’un travail alimentaire : « Avec le temps mes collègues sont devenus des amis et on est un peu comme une grande famille. »

Dans le film qui prend place en 2002, les employés du restaurant n’ont pas de jours de congés, travaillent jusqu’à tôt le matin, ont de mauvais salaires et pas de vie de famille. Une différence avec la réalité selon Daniel Methot qui explique avoir deux jours de congé par semaine, des horaires de jours - à sa demande -, et un revenu satisfaisant. Depuis la pandémie, de nombreux professionnels, comme le chef du Manitoba (Montréal) Minh Phat Tu, ralentissent pour se concentrer sur leur santé mentale et leur bien-être.

Mots-clés: 03 Capitale Nationale (Québec)
Ressources humaines
HRI - Général

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