À la suite du dépôt du budget provincial 2010, l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ) s’est dite déçue et frustrée par le manque d’écoute flagrant du gouvernement à leur égard. En effet, aucune des recommandations faites par l’ARQ pour aider les restaurateurs pendant la période de crise économique actuelle n’apparaît dans le budget déposé le 30 mars par le ministre des Finances du Québec Raymond Bachand.

Parmi les recommandations balayées du revers de la main par le gouvernement, figuraient :

• Mise en place d’une mesure fiscale pour compenser la mise à niveau ou l’achat de matériel reliés à l’implantation du module d’enregistrement des ventes (MEV)
• Augmentation de la déduction fiscale des frais de repas pour les entreprises.
• Rétablissement à 100 % du crédit d’impôt remboursable sur les charges sociales attribuables aux pourboires.
• Intervention du gouvernement auprès de la SAQ afin qu’ils aient droit à des rabais de volume.

Rappelons qu’en 2008, la marge de profits des restaurateurs québécois n’atteignait que 3,7 % et que 282 faillites de restaurant ont été faites au Québec. C’est près de la moitié de toutes celles réalisées en restauration au pays pour la même année.

« Conjugué à l’annonce des deux hausses prochaines de la TVQ, qui freineront assurément les dépenses de consommation, ce budget n’apporte décidément rien de bon pour les restaurateurs du Québec », croit François Meunier, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l’ARQ.

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