Les institutions mangent local ! revient pour une 3e édition
Du 20 au 22 septembre, Aliments du Québec tient sa troisième édition de l’événement Les institutions mangent local !, qui a pour objectif d’inciter à manger et à cuisiner local, de valoriser les initiatives prises par les différents acteurs et d’en inciter d’autres à opter pour des aliments produits et transformés ici. Aliments du Québec et Équiterre offrent plusieurs activités, dont un quiz virtuel À la découverte des aliments québécois, où il sera notamment question du sirop d’érable, et un panel virtuel intitulé Des cultures émergentes locales : de nouveaux ingrédients québécois dans vos menus qui parlera par exemple de la cameline et du lin.
Avec 120 inscriptions, cette édition enregistre déjà un nombre de participants supérieur à l’an dernier, où il avoisinait les 90. Certains en englobent plusieurs, comme le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal qui va déployer des actions dans l’ensemble de son réseau. Montréal et la Capitale-Nationale ont le plus grand nombre d’inscrits, mais d’importants chiffres figurent aussi en région, notamment en Montérégie. Les participations seraient proportionnelles au nombre d’établissements présents sur le territoire.
L’engouement des institutions pour l’achat local a été d’autant plus visible lors de la pandémie. « Ça a été au-delà de nos espérances, souligne la coordonnatrice principale Aliments du Québec au menu, Mathilde Laroche-Bougie. Plein d’institutions ont continué leurs efforts, changé de forme ou dégagé du temps pour aller plus loin dans leurs démarches d’approvisionnement local. Il y a eu un peu moins d’activités, mais pas tant. C’est surtout qu’elles ont été de plus petite ampleur : on travaillait sur les menus, on offrait une collation, mais il n’y avait pas vraiment d’activités agrotouristiques possibles. » Les Petits ambassadeurs de saveurs font partie de ceux qui ont trouvé des alternatives en créant un jeu pour les CPE où, à partir d’images, les jeunes doivent identifier les aliments locaux et ceux impossibles à trouver au Québec.
Des défis propres à cette édition ont toutefois été ciblés. « Le bémol de l’événement est que beaucoup d’institutions sont à court de ressources humaines, donc participer à événement qui va leur en demander plus n’est pas nécessairement possible. Les restrictions sanitaires modulent un peu, mais les institutions québécoises sont vraiment bonnes pour faire face », affirme la coordonnatrice.
Un prix Coup de cœur
Si l’objectif de cette édition est de stabiliser l’événement, plusieurs nouveautés et améliorations font leur apparition. Le formulaire d’inscription qui existait déjà a également été amélioré pour faciliter son utilisation. Il est maintenant disponible sur une nouvelle plateforme et été allégé avec de nouvelles questions et la possibilité de directement avoir accès aux outils promotionnels. Des macarons et des aimants ont été spécialement conçus à l’effigie de l’événement.
« Ça fait trois ans qu’on travaille avec le Défi 100% local pour cet événement, et cette année le maillage est beaucoup plus fort avec les tables de concertation bioalimentaire, assure Mathilde Laroche-Bougie. On a donc beaucoup d’actions qui sont énergisées par cette mobilisation. »
Une catégorie a été ouverte pour les entreprises, les fournisseurs et les distributeurs qui travaillent avec les institutions. Des photographes sont déployés cette semaine dans la province pour capturer les institutions en action, par exemple les visites à la ferme et les épluchettes de blé d’Inde. Lors du tirage au sort par catégorie, qui permet d’encourager financièrement les institutions à participer en couvrant une partie des dépenses de l’activité organisée pour l’occasion, un prix Coup de cœur s’ajoute à la liste et sera remis par Aliments du Québec et son partenaire pour l’événement, Équiterre.
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