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LE COMMERCE DU TOURISME, DE L’HÔTELLERIE ET DE LA RESTAURATION

L’ACTION à l’intérieur de l’unité de gestion (un des 8 rôles associés à la gestion selon Henry Mintzberg) 😎

 
8 octobre 2023 | Par Christian Latour | Chasseur de connaissances | Mérici Collégial Privé

L’ACTION À L’INTÉRIEUR DE L’UNITÉ DE GESTION [1] [2]

Dans le contexte de la gestion, « agir » signifie généralement « presque faire », c’est-à-dire s’approcher de l’action.

Le gestionnaire gère premièrement les actions qu’il réalise lui-même, il traite entre autres beaucoup d’information. Il gère ensuite l’ensemble des actions de son unité de gestion en encourageant les gens afin qu’il fasse bien ce qui doit être fait.

Ainsi c’est lui qui fait bouger les choses… c’est lui qui fait faire ce qu’il y a à faire.

Qu’accomplit le gestionnaire au juste ? La réponse à cette question trouve son écho dans ce que l’unité de gestion réalise.

Par exemple :

  • la production (par l’équipe de cuisines) des plats contenus dans la carte d’une entreprise de restauration alimentaire ;
  • la réalisation (par l’équipe marketing) du plan de communication marketing d’une Chaîne de restaurant ;
  • la préparation (par l’équipe de comptabilité) du budget annuel d’une entreprise de traiteur, et, etc.

Sur le plan de l’action, le gestionnaire participe, s’engage directement, contribue aux actions qui influencent les résultats de son unité.

Il y a 2 facettes au rôle d’action : la gestion proactive de projets et le traitement réactif des perturbations.



7.1 La gestion proactive de projet

Diverses questions poussent le gestionnaire à diriger lui-même des projets ou à se joindre à une équipe. Parfois, c’est une question d’apprentissage ; il veut s’informer au sujet de dossiers importants. D’autres fois, c’est une question d’enseignement : il désire encourager les membres de l’unité à passer à l’action ou leur montrer comment les choses doivent êtes faites. Enfin, plus couramment, le gestionnaire participe aux projets parce qu’il se préoccupe des résultats.

Évidemment, plus une entreprise grandit, plus il devient difficile pour un gestionnaire de participer activement à tous les projets de son unité.

Occupés par d’autres responsabilités, la plupart des gestionnaires ne peuvent se permettre de se concentrer sur un seul projet. Dans la plupart des cas les gestionnaires s’attaquent à plusieurs projets à la fois.

Le gestionnaire déconnecté de l’action n’apprend rien. Il s’avère donc, par le fait même, un piètre stratège.

Selon le professeur Mintzberg, les gestionnaires doivent en fait être des « jongleurs » qui participent à plusieurs projets. Très souvent, les gestionnaires doivent s’attaquer à plusieurs projets en même temps.



7.1 La gestion proactive de projet

Diverses questions poussent le gestionnaire à diriger lui-même des projets ou à se joindre à une équipe. Parfois, c’est une question d’apprentissage ; il veut s’informer au sujet de dossiers importants. D’autres fois, c’est une question d’enseignement : il désire encourager les membres de l’unité à passer à l’action ou leur montrer comment les choses doivent êtes faites. Enfin, plus couramment, le gestionnaire participe aux projets parce qu’il se préoccupe des résultats.

Évidemment, plus une entreprise grandit, plus il devient difficile pour un gestionnaire de participer activement à tous les projets de son unité.

Occupés par d’autres responsabilités, la plupart des gestionnaires ne peuvent se permettre de se concentrer sur un seul projet. Dans la plupart des cas les gestionnaires s’attaquent à plusieurs projets à la fois.

Le gestionnaire déconnecté de l’action n’apprend rien. Il s’avère donc, par le fait même, un piètre stratège.

Selon le professeur Mintzberg, les gestionnaires doivent en fait être des « jongleurs » qui participent à plusieurs projets. Très souvent, les gestionnaires doivent s’attaquer à plusieurs projets en même temps.


7.2 Le traitement réactif des perturbations

Si la gestion de projet touche essentiellement l’instauration de changement proactif au sein de l’unité — c’est-à-dire l’exploitation des opportunités —, le traitement des perturbations est quant à lui, essentiellement une question de réaction au changement imposé à l’unité.

La gestion est une activité liée aux contingences ; les gestionnaires agissent lorsque la routine fait défaut, lorsque l’anomalie survient, lorsque l’entreprise est en déséquilibre (Sayles, 1979, p. 17, citée par Mintzberg, 2010, p. 104).

Lorsque les gestionnaires accèdent à des postes de haute direction, ils traitent davantage des situations difficiles que des problèmes. Cela requiert des aptitudes d’interprétation en raison des conséquences paradoxales.

Certaines perturbations requièrent l’autorité formelle du gestionnaire ou l’information dont il dispose en tant que centre nerveux.

Selon certains chercheurs les gestionnaires exercent davantage d’influence en période de crise qu’en période d’accalmie (Hamblin, 1958, p. 322, citée par Mintzberg, 2010, p. 105)

Plus une entreprise fait preuve de créativité, plus elle risque de rencontrer des perturbations.

L’entreprise qui ne prend aucun risque évitera les perturbations jusqu’à ce que survienne celle qui scellera sa destinée.

Il vaut donc mieux juger le gestionnaire à sa capacité de réaction (adaptation) plutôt qu’en fonction des événements qui se produisent.

Parfois, un gestionnaire remplace une personne de son unité, qui est malade, qui est partie brusquement ou qui est dans l’impossibilité d’accomplir sa tâche. Dans un tel cas, il prend part aux activités régulières de l’unité. Cela devrait être considéré comme une partie de son travail de gestion puisqu’il traite une perturbation engendrée par un événement exceptionnel (Mintzberg, 2010, p. 106).

L’activité de direction est un travail spécialisé qui a pour but de maintenir l’organisation en activité (Chester Barnard, 1938, p. 215, cité par Mintzberg, 2010, p. 107).


⬅️ Les 8 rôles associés au rôle de gestionnaire… selon le professeur Henry Mintzberg

⬅️ La page : HENRY MINTZBERG


MÉDIAGRAPHIE

Manuel de gestion-réflexion / Christian Latour


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Notes

[1Le gestionnaire peut être responsable de l’organisation dans son ensemble ou d’une partie identifiable de celle-ci que le professeur Mintzberg appelle « unité ».

Il y a donc toujours dans une organisation un premier gestionnaire (le grand patron) ainsi que des gestionnaires de niveaux intermédiaires.

Les gestionnaires/propriétaires d’une entreprise de restauration alimentaire sont censés adopter une perspective à long terme et avoir une vue d’ensemble ; quant aux gestionnaires intermédiaires (responsable de l’administration, gérant, chef de cuisine, maître d’hôtel, sommelier, et, etc.), ils s’occupent normalement de problématiques plus circonscrites, plus immédiates.

Les unités sont souvent au service des activités clés que l’on retrouve dans les meilleures entreprises de restauration alimentaire.

[2La gestion sur le plan de l’action… les rôles 7 et 8

Sur le plan de l’action, le gestionnaire agit (à l’intérieur de l’unité) et négocie (vers l’extérieur de l’unité).

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