LE COMMERCE DU TOURISME, DE L’HÔTELLERIE ET DE LA RESTAURATION
La comptabilité en partie double
LA COMPTABILITÉ EN PARTIE DOUBLE
Selon l’Office québécois de la langue française (l’OQLF), la comptabilité en partie double est en fait la comptabilité d’usage généralisé dans laquelle chaque opération est portée à la fois au débit d’un ou plusieurs comptes et au crédit d’un ou plusieurs autres comptes, de telle sorte que le total des montants inscrits au débit soit égal au total des montants inscrits au crédit.
Luca Pacioli et la comptabilité en partie double
S’il n’invente pas la comptabilité en partie double (ce sont les marchands italiens qui mirent au point cette façon de compter et ce bien avant Luca Pacioli), Luca Pacioli rédige en revanche en 1494 la « Summa » ce qui est, sans conteste, le premier manuel comptable de l’histoire.
Summa de arithmetica, geometria, de proportioni et de proportionalita (Venise, 1494), résume en dix chapitres l’ensemble des connaissances mathématiques de son époque.
C’est dans ce texte qu’il présente la méthode vénitienne de tenue des comptes, maintenant connue sous le nom de comptabilité en partie double.
Pour la première fois, un ouvrage met à la disposition de tous… des connaissances éparses, enseignées jusque-là uniquement par l’apprentissage. La comptabilité devient une matière à enseigner avec son manuel. [1]
Comparer avec : comptabilité en partie simple.
Voir aussi : balance, emplois, en équilibre, identité fondamentale, ressources, tenue des comptes.
Les autres termes privilégiés par (l’OQLF) pour désigner la comptabilité en partie double :
- comptabilité en partie double
- tenue des livres à partie double
- tenue des comptes en partie double
⬅️ Luca Pacioli rédige en 1494 la « Summa », le premier manuel comptable de l’histoire
⬅️ Luca Pacioti sur Wikipédia l’encyclopédie libre
Manuel de gestion-réflexion / Christian Latour
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Notes
[1] Tristan Gaston-Breton, « Luca Pacioli, le « père » de la comptabilité » (archive), sur lesechos.fr, 29 juillet 2016 (consulté le 26 mars 2024)
