L’OPDQ dépose un mémoire sur le dépistage des problèmes nutritionnels
Dans le cadre des récentes consultations sur les conditions de vie des adultes résidants en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), l’Ordre professionnel des diététistes du Québec (OPDQ) a déposé un mémoire qui fait état de plusieurs recommandations afin de dépister les problèmes nutritionnels, fixer une norme pour les ratios d’effectifs diététistes vs résidents et réviser l’indicateur de performance du coût des repas. Ce document fait suite aux résultats étonnants obtenus lors d’un sondage réalisé en janvier dernier par l’OPDQ, qui révèle que 65 % des CHSLD (dans lesquels travaillent plusieurs diététistes membres de l’organisation) ne font pas de dépistage de problèmes nutritionnels.
« Il faut savoir que l’état nutritionnel sous-optimal d’une personne en CHSLD peut contribuer à augmenter l’incidence de chutes, de delirium ou d’infections respiratoires, accroître le nombre d’hospitalisations et allonger la durée des séjours à l’hôpital, mais surtout considérablement détériorer sa qualité de vie », indique Anne Gagné, présidente de l’OPDQ.
Il leur apparaît donc essentiel d’introduire un outil de dépistage nutritionnel approprié, que ce soit lors de l’admission des patients ou en cours de séjour. l’OPDQ Il est suggère également d’introduire la norme de 1 diététiste/nutritionniste pour 100 à 250 résidents et de s’assurer que la nutrition clinique fasse l’objet d’un suivi systématique lors des visites d’appréciation du Conseil québécois d’agrément, en ayant accès à des indicateurs de performance et de qualité des services offerts aux adultes hébergés.
Le mémoire de l’OPDQ est disponible sur demande et peut aussi être consulté via le opdq.org, à la rubrique « Actualités, événements et publications - Mémoires et prises de position ».
