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LE COMMERCE DE L’ALIMENTATION ET DE LA RESTAURATION ALIMENTAIRE

Être un bon technicien dans un domaine ne fait pas automatiquement de nous un bon entrepreneur.

 
13 mars 2021 | Par Christian Latour | Mérici Collégial Privé

ÊTRE UN BON TECHNICIEN

« […] être bon techniquement dans un domaine ne fait pas automatiquement de nous de bons entrepreneurs. » — Josh Kaufman (2013, p. 9)

« Être compétent techniquement dans le domaine en lui-même ne doit pas vous faire oublier que gérer une entreprise demande d’autres compétences que la simple compétence technique. Vous devrez aussi apprendre à la gérer au niveau financier, à trouver de nouveaux clients et à les convaincre d’acheter vos produits et vos services, éventuellement à recruter et manager, etc. » — Olivier Roland (2016, p. 286)

« Démarrer votre entreprise dans un domaine qui vous passionne et dans lequel vous êtes compétent pourrait vous faire oublier que gérer une entreprise demande d’autres compétences que la simple compétence technique. » — Olivier Roland (2016, p. 286)

La supposition fatale

« […] la supposition la plus désastreuse que peut émettre une personne se lançant dans l’aventure de la création d’entreprise. » — Michael E. Gerber (2017, p. 33)

« Tous les techniciens qui montent leur affaire font cette erreur d’appréciation. Elle trace la voie d’une entreprise — de son inauguration à sa liquidation —, dès qu’elle est émise. » — Michael E. Gerber (2017, p. 33)

« Cette supposition fatale est la suivante : si je comprends le travail technique d’une entreprise, je comprends l’entreprise qui effectue ce travail technique. » — Michael E. Gerber (2017, p. 33)

« Tous sont persuadés que, parce qu’ils comprennent le travail technique de l’entreprise [comme par exemple faire la cuisine ou assurer l’accueil et le service], ils sont immédiatement et parfaitement qualifiés pour diriger une entreprise réalisant ce genre de travail. » — Michael E. Gerber (2017, p. 34)

« La véritable tragédie, c’est que lorsque le technicien devient la proie de la supposition fatale, l’entreprise, qui était censée l’affranchir des limites que constitue le fait de travailler pour quelqu’un d’autre, ne fait que l’asservir. » — Michael E. Gerber (2017, p. 34)

« Dans une entreprise dirigée par un technicien, sans entrepreneur pour lui donner le cap et le manager pour la superviser, le technicien travaillera jusqu’à l’effondrement de la structure et se réveillera chaque matin pour redoubler d’efforts par rapport à la veille, avant de prendre conscience, alors qu’il est bien trop tard, que pendant qu’il travaillait, quelqu’un a fait passer une autoroute dans la boutique ! » — Michael E. Gerber (2017, p. 52)

« Il n’y a aucun mal à être un technicien. Ce qui ne va pas, c’est être un technicien propriétaire d’entreprise ! Car en tant que technicien devenu propriétaire d’entreprise, votre vision est tronquée. Vous regardez le monde de bas en haut et non de haut en bas. Vous avez une perception tactique et non stratégique. Vous êtes focalisée sur le travail à faire et, à cause de la manière dont vous êtes constitué, vous vous mettez immédiatement au travail ! Vous pensez qu’une entreprise n’est rien de plus que l’addition de différentes sortes de tâches à exécuter, alors que c’est bien plus que cela. » — Michael E. Gerber (2017, p. 59-60)


MÉDIAGRAPHIE

Manuel de gestion-réflexion / Christian Latour


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La première version de ce texte a été mise en ligne le 13 mars 2021.


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