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Débrayage massif appréhendé dans les hôtels du Québec

 
28 août 2012 | Par Ginette Poulin

Par voie de communiqué, les trois principales associations hôtelières de la province ont fait connaître leur mécontentement quant à la tournure des négociations qui se déroulent actuellement dans une trentaine d’établissements. Ces pourparlers concernent notamment le taux horaire offert aux employés ainsi que les régimes de retraite de ces derniers.

Selon les associations, les discussions s’étirent depuis plusieurs semaines et les moyens de pression s’intensifient. « Des hôteliers remarquent même des reculs à certaines tables de négociation, affirme Danielle Chayer, vice-présidente et directrice générale de l’Association des hôteliers du Québec. Nous craignons que l’agenda de la CSN ne consiste à déclencher un débrayage massif sous peu alors que des événements majeurs sont à nos portes. »

Les trois regroupements déplorent unanimement le fait que la CSN base sa plateforme de négociation sur l’augmentation accordée par un hôtel précis alors que celui-ci accorde un salaire moins élevé que dans les autres établissements en négociation et qu’il n’offre aucun régime de retraite à ses employés. Les associations demandent aux syndicats de considérer les particularités de chaque établissement puisque leurs conditions varient selon la situation géographique, le nombre de chambres et l’appartenance à une chaine hôtelière.

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« Le coût d’une augmentation de salaire de 3 % n’est pas le même selon le taux horaire déjà offert. Même chose pour le régime de retraite. Comment vouloir imposer une hausse de 2 % à tous les hôteliers alors que certains offrent déjà 6 % et que d’autres n’ont pas de régime en place ? », explique Natasha Desbiens, directrice générale de l’Association hôtelière de la région de Québec.

« On ne peut demeurer silencieux devant cette stratégie, ajoute William Brown, vice-président exécutif à l’Association des hôteliers du Grand Montréal. La CSN prend en otage, non seulement les clients, mais aussi plusieurs hôteliers qui ne sentent aucune ouverture pour régler la situation. Sans compter l’impact négatif pour l’industrie touristique qui connait déjà une saison difficile. »

Rappelons que depuis dix ans dans les hôtels du Québec, le coût de la main-d’œuvre a augmenté de 30 à 40 % alors que les hôteliers ont vu leurs bénéfices chuter de près de 7 %.

Mots-clés: Québec (province)
Hôtellerie

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