Spa Eastman : le bien-être dans les soins, la cuisine et l’hébergement
Pour la deuxième année consécutive, le congrès annuel de l’Association Hôtellerie du Québec (AHQ) s’est tenu conjointement avec celui de l’Association Québécoise des Spas, début novembre au Mont Saint-Anne. C’est dans ce cadre que le Prix établissement spa a été remis au Spa Eastman qui, même si sa réputation qui n’est plus à faire, continue d’innover dans son offre.
« Ça a un poids immense quand l’industrie reconnaisse ton entreprise. Ça fait une différence parce que ça veut dire qu’il y a des choses que l’on fait qui interpellent les gens. Ça m’indique aussi que la société est rendue là ; à supporter et encourager nos valeurs », commence d’emblée Jocelyna Dubuc, présidente et fondatrice du Spa Eastman (Estrie).
« Je trouve ça exceptionnel que ce soit nous, l’industrie touristique et des spas, qui fassions élever les normes en termes de développement durable. J’aimerais que l’industrie de la santé nous prenne en exemple pour créer du bonheur et du bien-être, qui fait que le stress diminue. On contribue à la santé mentale de notre population à travers mille expériences ! », a-t-elle témoigné en recevant son prix, lors de la soirée gala du congrès AHQ/AQS 2023.
Le Spa Eastman était finalistes aux côtés du Spa Bolton, également situé dans les Cantons-de-l’Est, ainsi que du Rainspa de Montréal.
La curiosité, valeur fondatrice
Loin de s’asseoir sur ses lauriers, l’équipe du Spa Eastman a toujours cherché à proposer de nouvelles approches, qu’il s’agisse de sa cuisine, d’abord végane et offrant aujourd’hui de la viande, en passant par son offre de soins et le développement de clientèle. « Et tout ça sans se baser sur les demandes des clients », précise Jocelyna Dubuc. « C’est plutôt par nos lectures, nos découvertes et des expérimentations qu’on met en place de nouvelles choses », explique Daniel Duquette, directeur général de l’institution.
« En 1977, les clients ne demandaient pas une cuisine végane. Ce ne sont pas non plus les clients qui nous ont demandé des pavillons écologiques. On fait les choses plutôt par rapport à ce qui nous fait sentir bien, ce qui nous procure du bonheur, nous rend en santé », renchérit la présidente, ancienne professeure d’histoire et de géographie.
C’est suite à sa découverte de la méditation, du yoga et de l’impact de ce qu’elle mange qu’elle a l’idée de créer le Spa Eastman : « Je n’aurais jamais pensé que cette expérience que je vivais se matérialiserait de si belle façon », confie-t-elle. « L’enseignante en elle portait aussi la volonté de faire connaître les bienfaits de telles pratiques, et c’est ça la marque Eastman : le mentorat, aider, informer et emmener les gens à prendre soin de leur santé de façon globale et durable », ajoute son directeur.
Une nouvelle clientèle à développer
Le spa Eastman propose une offre complète de soins, de nutrition et de relaxation, notamment dans des forfaits de trois nuits. « Ce n’est pas vrai qu’on n’a pas le temps de prendre trois ou quatre jours pour prendre soin de nous. On se sent coupable, mais c’est important d’être bienveillant envers soi-même », témoigne Daniel Duquette.
Cela vaut pour les particuliers, mais aussi pour les gestionnaires et les entreprises, grâce à l’inauguration récente de nouveaux pavillons écologiques appelés Oasis. « Nous avons réalisé qu’il y avait un réel besoin pour que le corporatif se rencontre en dehors du cadre d’un hôtel. Cela leur permet de vivre l’expérience du Spa Eastman à travers le travail. Il faut des endroits où on peut relâcher la tension, et ce n’est pas nécessairement autour d’un bar. L’accès à un sauna ou à un étang permet un autre type de relaxation qui, en fin de compte, aide les gestionnaires à en être de meilleurs », théorise Jocelyna Dubuc.
Pour les deux administrateurs, le prix établissement spa de l’année représente « 47 ans de développement durable ». Notre nouveau cheval de bataille : après le travail que l’on fait avec notre clientèle individuelle, comment peut-on maintenant aider les leaders et les gestionnaires ? », demande Daniel Duquette. À suivre...
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