SERVICES D’HÉBERGEMENT ET DE RESTAURATION (SECTEUR 72)
L’ethnographie… une attitude et une méthode de recherche au service du design thinking selon Jean-François Marti
L’ETHNOGRAPHIE... UNE ATTITUDE ET UNE MÉTHODE DE RECHERCHE AU SERVICE DU DESIGN TINKING
L’ethnographie : redécouvrir les vertus du terrain
« La plupart des entreprises ont aujourd’hui perdu le réflexe d’aller régulièrement sur le terrain. » — Jean-François Marti (2020, p. 57)
« Recourir à l’ethnographie, c’est redécouvrir le terrain et en tirer le meilleur parti pour son entreprise. » — Jean-François Marti (2020, p. 57)
L’ethnographie : une attitude et une méthode
« Se comporter en ethnographe, c’est avant tout faire l’effort de porter un regard neuf sur le monde, remettre en cause ses idées préconçues et abandonner sa perspective ethnocentrée. » — Jean-François Marti (2020, p. 58)
« Or, dans le monde de l’entreprise, pour faire preuve d’empathie, il faut accepter de voir le monde selon la perspective de l’utilisateur et non pas du producteur. » — Jean-François Marti (2020, p. 58)
« Se comporter en ethnographe, c’est également partir des besoins, des attentes, des frustrations de ses utilisateurs plutôt que des objectifs de son organisation. Essayer de comprendre les raisons pour lesquels ses clients, en tant qu’êtres humains, se comportent (ou non) de telle ou telle façon. » — Jean-François Marti (2020, p. 58)
« Se comporter en ethnographe, c’est finalement observer la vie réelle, avec un esprit ouvert, sans a priori, sans questionnaire déjà défini. » — Jean-François Marti (2020, p. 58)
Une histoire de mouche sur le mur
« Pour nous comporter en ethnographe, nous donnons cette consigne simple à nos équipes : devenez la mouche sur le mur, celle qui voit tout, entends tout, mais que l’on oublie. À ce stade, pas besoin d’analyse, ne cherchez pas à être intelligent, soyez juste un observateur, ni plus ni moins, sans bien sûr oublier de noter tout ce que vous observez. » Jean-François Marti (2020, p. 58)
« Cette observation active permettra de comprendre les comportements réels et les représentations culturelles, souvent non exprimées, voire non conscientes, qui déterminent ces comportements. C’est ce qui fait la puissance de l’ethnographie par rapport à des études « non-terrain », basées uniquement sur ce que les gens déclarent. » — Jean-François Marti (2020, p. 58)
« On ne peut pas tricher avec l’ethnographie : un bon observateur qui aura bien fait son travail pourra déceler les « silences sociaux » que d’autres études ne seraient pas en mesure de repérer. » — Jean-François Marti (2020, p. 59)
« Grâce à la matière recueillie lors de ces observations ethnographiques, les organisations peuvent mieux connaître leurs clients que leurs concurrentes dont la représentation du monde resterait cantonnée à leur produit et leur métier. Cet avantage compétitif est stratégique pour profiter de ces ruptures ou disruptions qui ne sont rien d’autre que l’écart entre une nouvelle réalité et la représentation dépassées sur lesquelles reposent les organisations. » — Jean-François Marti (2020, p. 59)
« Quiconque s’est immergé dans l’ethnographie est destiné à regarder le monde comme un “externe” pour le reste de sa vie. On ne peut rien prendre pour argent comptant, on se forcera toujours à se demander : mais pourquoi ? Autrement dit, l’ethnographie fera de vous un éternel dubitatif et relativiste. » — Gillian Tett cité par Jean-François Marti (2020, p. 60)
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Manuel de gestion-réflexion / Christian Latour
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