SERVICES D’HÉBERGEMENT ET DE RESTAURATION (SECTEUR 72)
Les besoins physiologiques selon Abraham Maslow
Manger, boire, éliminer, se reposer, dormir, respirer, être en santé, être confortable, avoir une vie sexuelle, et, etc.
« Les théories de la motivation retiennent d’ordinaire comme point de départ les besoins que l’on dit physiologiques. » — Abraham Maslow (2023, p. 89)
« Nous ne savons pas non plus que faire du fait que l’organisme a, à la fois, une tendance à l’inertie, à la paresse et au monde d’effort, et un besoin d’activité, de choses stimulantes et d’excitation. » — Abraham Maslow (2023, p. 90)
« Il faut insister à nouveau sur le fait que tout besoin physiologique et le comportement d’assouvissement qui lui est lié servent de canaux à toutes sortes d’autres besoins. » — Abraham Maslow (2023, p. 91)
« Il ne fait aucun doute que ces besoins physiologiques sont les plus prédominants de tous les besoins. Chez l’être humain le plus démuni, qui manque de tout, il est probable que ce sont les besoins physiologiques qui constitueront la motivation principale. Une personne qui manque de nourriture, de sécurité, d’amour et d’estime aura vraisemblablement davantage faim de nourriture que de quoi que ce soit d’autre. » — Abraham Maslow (2023, p. 91)
« Si tous les besoins sont insatisfaits, et que l’organisme est alors dominé par les besoins physiologiques, on peut concevoir que tous les autres besoins deviennent tout simplement inexistants ou soient relégués au second plan. Il est alors juste de qualifier l’ensemble de l’organisme d’affamé, car la conscience est presque entièrement préemptée par la faim. Toutes les capacités sont mises au service de la satisfaction de la faim, et l’organisation de ces capacités est presque entièrement déterminée par le seul dessein de l’assouvir. Les récepteurs et les effecteurs, l’intelligence, la mémoire, les habitudes peuvent dès lors être définis comme de purs outils de satisfaction de la faim. Les capacités qui ne sont pas utiles à ce dessein sont en sommeil ou reléguées à l’arrière-plan. » — Abraham Maslow (2023, p. 91-92)
« Pour l’homme qui a très faim et dont la vie est mise en danger par ce manque, seule la nourriture compte. Il rêve de manger, se souvient des repas qu’il a faits, a l’esprit occupé par la nourriture, ne parle que de nourriture, ne perçoit plus que la nourriture et ne veut rien que manger. » — Abraham Maslow (2023, p. 92)
« Le citoyen américain moyen connaît l’appétit plutôt que la faim lorsqu’il dit : “J’ai faim.”. » — Abraham Maslow (2023, p. 93)
La dynamique de la hiérarchie des besoins selon Maslow
« Il est vrai que l’homme ne vit que de pain — quand il n’y en a pas. Mais qu’en est-il des désirs de l’homme lorsqu’il y a profusion de pain et lorsque sa panse est toujours pleine ? […] Sur le champ, d’autres besoins (supérieur) émergent et ce sont ces besoins, et non plus les besoins physiologiques, qui dominent l’organisme. Et lorsque ces besoins sont à leur tour satisfaits, d’autres besoins nouveaux (et supérieurs) émergent et ainsi de suite. C’est ce que nous désignons lorsque nous disons que les besoins humains fondamentaux sont organisés en une hiérarchie de prépondérance. » — Abraham Maslow (2023, p. 93-94)
« Lorsqu’ils sont chronologiquement satisfaits, les besoins physiologiques et leurs buts partiels cessent d’exister comme déterminants ou organisateurs du comportement. Ils n’existent plus que comme potentialités, en ce sens qu’ils peuvent se manifester à nouveau pour dominer l’organisme s’ils sont contrariés. Mais un désir qui est satisfait n’est plus un désir. » — Abraham Maslow (2023, p. 94)
« […] un désir qui est satisfait n’est plus un désir. L’organisme n’est dominé et son comportement n’est organisé que par les besoins insatisfaits. Si la faim est apaisée, elle devient sans importance dans la dynamique présente de l’individu. » — Abraham Maslow (2023, p. 94)
« Les besoins physiologiques, lorsqu’ils ne sont pas satisfaits, dominent l’organisme, mobilisant toutes ses capacités à leur service et les organisant pour qu’elles assurent ce service avec un maximum d’efficacité. Une relative satisfaction permet à ces besoins de disparaître et à l’ensemble des besoins supérieurs qui leur succèdent dans la hiérarchie d’émerger à leur tour, de dominer et d’organiser la personnalité, de telle sorte qu’au lieu d’être obsédé, par exemple, par la faim, l’individu devient obsédé par le besoin de sécurité. » — Abraham Maslow (2023, p. 121)
« La conséquence la plus directe de la satisfaction d’un besoin est que ce dernier disparait et qu’un besoin nouveau et d’ordre supérieur émerge. » — Abraham Maslow (2023, p. 123)
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Manuel de gestion-réflexion / Christian Latour
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