Le concours Serge Bruyère, « tribune exceptionnelle » et véritable tremplin
La Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec (SCCPQ), en collaboration avec l’École hôtelière de la Capitale (EHC), a récemment fait renaître, après plus de dix ans d’absence, le concours Serge Bruyère qui vise à reconnaître le talent de la relève culinaire québécoise. Cette compétition à l’échelle provinciale offre la possibilité aux étudiants de démontrer leur savoir-faire dans les volets « cuisine » et « pâtisserie ». Lors de l’événement, qui se tenait à Québec le 2 mars dernier, quatre principaux lauréats, tous issus de l’EHC, ont été félicités pour l’excellence de leur performance : en cuisine, Marie-Ève Charpentier (1ère) et David Boivin (2ème) et en pâtisserie, Joanie Maranda (1ère) et Justine Dussault (2ème). Les 3e places, en cuisine et pâtisserie, sont revenues à Christine Lefrançois et Sylvie-Anne Dion, toutes deux de l’École hôtelière Fierbourg. Les participants ont été jugés sur la technique, la qualité de leurs plats (goût, dressage, etc.) ainsi que sur l’hygiène par un jury composé de professionnels de l’industrie.
« Au début de l’année, mes professeurs me parlaient du concours, raconte la lauréate du volet « cuisine », Marie-Ève Charpentier. Ça me stimulait déjà de penser que j’allais apprendre avec des chefs renommés, d’autant plus que deux d’entre eux (Olivier Robichon et Eric Fontaine) nous ont formés pendant quelques mois avant l’événement. » L’occasion était belle pour les étudiants de se préparer adéquatement puisque les recettes étaient prédéterminées, comme par exemple le tartare d’omble à l’avocat et le carré d’agneau. « Nous apportions nos idées et nos professeurs nous aidaient à trouver le bon fil conducteur. Nous avions une certaine liberté et c’était très motivant », enchaîne-t-elle.
Apprendre des meilleurs
Le fait que le concours soit très axé sur les techniques a permis aux participants de peaufiner des connaissances qui leur seront fort utiles dans leur future carrière. Consciente de l’opportunité qui s’offrait à elle, Marie-Ève Charpentier a saisi cette chance de perfectionner son art avec rigueur et aplomb. « D’apprendre à optimiser à leur juste valeur les beaux produits avec lesquels on travaillait, comme l’agneau du Québec, c’est un privilège. Il ne s’agissait pas simplement d’apprendre la recette et de réussir à la faire, mais plutôt de tenter d’atteindre la perfection. »
Certains détails ont mené l’aspirante-chef vers la victoire : cuisson d’agneau parfaite, assaisonnements justes, réutilisation des pertes et organisation/hygiène de son poste de travail. « C’est une tribune exceptionnelle pour nous de pouvoir nous surpasser devant ces chefs dont la réputation n’est plus à faire », poursuit la jeune femme.
Cette reconnaissance représente un véritable tremplin pour ces participants en début de parcours. « À la mi-août, je pars en stage à Nice durant cinq semaines dans des établissements prestigieux. Ce concours m’a donné la tape dans le dos nécessaire pour avancer avec confiance dans mes projets. C’est comme si les juges m’avaient dit : "Continue, tu vas aller très loin !"… »
(Sur la photo : Marie-Ève Charpentier, David Boivin et Christine Lefrançois. Photos fournies par Marie-Ève Charpentier)
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