Charlevoix : automne record et meilleur taux d’occupation depuis 2018
Malgré le contexte inflationniste et les défis climatiques qui ont secoué la région l’an dernier, 2023 a été une excellente année touristique dans Charlevoix et l’automne enregistre de nouveaux records, selon des données de l’Institut de la statistique du Québec partagées par Tourisme Charlevoix.
Ces chiffres démontrent ainsi que le taux d’occupation annuel dans les établissements d’hébergement de quatre unités et plus a atteint 51,8%, soit le meilleur depuis 2018, année du G7, qui avait inscrit le taux toujours imbattu de 52,4%.
Il s’agit donc d’une hausse de 5,3 points de pourcentage sur 2022, en plus d’une hausse moyenne de 2% du nombre d’unités disponibles. C’est la seconde fois que le taux d’occupation annuel dépasse les 50% dans Charlevoix.
L’achalandage dans le parc hôtelier a été à la hausse durant tous les mois en comparaison à 2022, à l’exception des mois de mars et avril qui ont enregistré de légères baisses.
Un automne exceptionnellement bon
L’été est demeuré achalandé, mais l’automne a été exceptionnellement bon, attirant une manne touristique historique. En septembre, octobre et novembre derniers, les taux d’occupation ont atteint des sommets jamais vus, avec respectivement 66,5%, 54,1% et 41,1%.
Ce sont des hausses de 6,7, 4,3 et 15,9 points de pourcentage sur l’année précédente. Le mois de décembre pour sa part se chiffre à 36,6%, le meilleur taux d’occupation depuis 2017.
« En comparaison avec d’autres régions, on peut affirmer que Charlevoix se démarque, affichant des résultats à la hausse durant pratiquement toute l’année, même durant les périodes traditionnellement plus calmes, déclare Mitchell Dion, directeur général de Tourisme Charlevoix, dans un communiqué. Nous sommes très heureux de ces résultats. »
Il souligne notamment les événements climatiques importants qui se sont produits sur le territoire. En plus des inondations, les changements climatiques ont été particulièrement ressentis au niveau des saisons, avec un été qui s’est longuement étiré et un début d’hiver tardif, phénomène de plus en plus observé.
