La gestion de l’offre, un système toujours pertinent et bénéfique selon la FPOQ
En réaction aux commentaires négatifs émis récemment sur le système de gestion de l’offre au Canada, la Fédération des producteurs d’oeufs du Québec (FPOQ) tient à démystifier certains des éléments qui ont amené le gouvernement à mettre en place un tel système dans les années 70 et pourquoi ce système est toujours pertinent aujourd’hui.
Qu’est-ce que le système de gestion de l’offre ?
Il s’agit d’un mécanisme par lequel les producteurs de lait, de volailles et d’oeufs du Québec et du Canada ajustent leur production afin de répondre aux besoins des consommateurs d’ici. Ce système ne cause donc aucune distorsion sur les marchés internationaux puisqu’il a d’abord comme objectif principal d’approvisionner le marché domestique. Ce qui n’empêche pas le Canada, en vertu de ses ententes commerciales avec l’Accord de
libre-échange nord-américain et l’Organisaiton mondiale du commerce, de réserver environ 5 % de son marché à l’entrée d’oeufs venant de l’extérieur du pays.
Pourquoi la gestion de l’offre ?
À l’origine, la gestion de l’offre a été mise en place pour stabiliser les revenus des producteurs agricoles et mettre fin à l’injection massive de fonds gouvernementaux en support aux producteurs. Ce système permet de rééquilibrer les forces du marché et de stabiliser les revenus des producteurs en raison des grandes fluctuations des prix générées par la variabilité de l’offre et de la demande sur le plan mondial. Il permet également aux consommateurs d’avoir accès à des produits de qualité, en quantité suffisante et à des prix raisonnables, en plus d’offrir une grande stabilité d’approvisionnement aux transformateurs pour qu’ils puissent atteindre leurs objectifs de façon profitable.
Finalement, la gestion de l’offre favorise une agriculture respectueuse des ressources et des personnes. Par exemple, la ferme moyenne d’oeufs de consommation au Québec abrite 37 000 poules pondeuses alors que la ferme moyenne américaine en abrite plus d’un million.
En ce qui concerne les prix payés aux producteurs, la FPOQ tient à rappeler qu’ils peuvent varier d’un pays à l’autre, dépendamment des modes de production, de l’accès aux céréales, du climat et des exigences des consommateurs. Au Québec et au Canada, les producteurs d’oeufs ont mis en place un programme de salubrité à la ferme et des mesures de traçabilité qui permettent de suivre les oeufs de la ferme à la table. Il importe également d’ajouter que le prix de la douzaine d’oeufs au marché d’alimentation n’est pas en lien direct avec les prix payés aux producteurs, puisque des intermédiaires viennent augmenter ce prix pour la mise en marché.
Créée en 1964, la Fédération des producteurs d’oeufs du Québec représente actuellement 108 producteurs d’oeufs de consommation dont la production annuelle totalise 1,2 milliard d’oeufs.
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