Bilan positif pour l’avenir de la cuisine de rue à Montréal
Le maire de Montréal, Michael Applebaum, accueille très favorablement les recommandations déposées le 28 mars dernier par la Commission sur le développement économique et urbain et l’habitation concernant la cuisine de rue à Montréal. Dans son rapport, la commission insiste sur la mise sur pied d’un comité de pilotage qui aura pour mandat de proposer un cadre réglementaire général menant à des règles précises de fonctionnement dans la perspective d’une implantation progressive de la cuisine de rue à compter de 2015, et d’un développement à moyen et long terme par la suite.
Essentiellement, chaque arrondissement sera responsable de l’application de ce cadre réglementaire qui permettra de limiter le nombre de véhicules de vente et le nombre de sites autorisés pour assurer une rotation de l’offre. Par ailleurs, dans une perspective d’équité fiscale entre commerçants, tout détenteur éventuel d’un permis de cuisine de rue devra posséder un lieu fixe de production alimentaire sur le territoire de la Ville de Montréal, que ce soit une cuisine de production, un service de traiteur ou un restaurant établi.
« Je suis très heureux de voir que la Commission recommande au conseil municipal de se prononcer en faveur du déploiement de la cuisine de rue sur le territoire de la Ville de Montréal, souligne le maire Applebaum. Le temps est venu pour Montréal de joindre les rangs des grandes villes du monde qui permettent la présence de vendeurs d’aliments sur le domaine public. Montréal jouit d’une réputation internationale comme ville gastronomique. Je tiens à m’assurer que notre offre soit à la hauteur. »
De son côté, l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ) est heureuse de constater l’écoute et la considération qu’ont accordées les membres de la Commission quant aux inquiétudes soulevées par les restaurateurs dans ce dossier. En effet, de nombreux arguments avancés par l’ARQ dans son mémoire déposé lors des consultations de novembre 2012 ont été retenus par la Commission. « Nous pensons qu’il est légitime et équitable d’exiger que les camions alimentaires soient soumis aux mêmes lois et règlements que les restaurants ayant pignon sur rue et qu’ils soient suffisamment encadrés pour notamment les empêcher de s’installer n’importe où dans la ville, explique François Meunier, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l’ARQ. Il semble que la Commission en soit venue à la même conclusion et nous saluons son travail. »
Photo en tête d’article : Un pionnier de la cuisine de rue à Montréal, le camion à Tacos Grumman.
Photo : courtoisie de Grumman