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Un restaurant québécois obtient la certification Biosphère

 
9 août 2024 | Par Bastien Durand
Crédit photo: Restaurant Myranel

Le restaurant Myranel, situé à Deschambault-Grondines dans la Capitale-Nationale, vient d’obtenir la certification Biosphère, pour ses actions menées au sein de l’entreprise en faveur du développement durable. L’établissement devient ainsi l’un des premiers restaurants en Amérique du Nord à obtenir cette certification encore peu connue.

Plutôt réservée aux entreprises de plus grande taille qui travaillent dans l’industrie touristique avec des équipes dédiées comme des musées, des hôtels ou encore des parcs animaliers, la certification Biosphère récompense des efforts et des initiatives qui suivent les 17 catégories des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies incluant non seulement l’approvisionnement des produits et le rôle du local mais aussi les ressources humaines, la réduction du gaspillage, la préservation des ressources naturelles, etc.

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« Pour nous, c’est plus un défi pour notre entreprise qu’en faveur de nos clients, assure Marina Marcot, la copropriétaire du Myranel avec son mari Mathieu Janes. Les gens nous connaissent déjà, ils savent comment on travaille, ce n’est pas nécessairement pour améliorer notre visibilité même si c’est un plus ». Leur sélection aux Lauriers de la Gastronomie québécoise 2024 pour le chef de l’année (Mathieu Janes) remplie davantage cette fonction.

Pour Marina Marcot, cette certification permet à l’entreprise d’avoir une ligne directrice pour encore améliorer leurs façons de faire. « Pour pouvoir être certifié, il faut au moins remplir des critères dans chaque catégorie mais il y a encore des activités que l’on peut mettre en place dans chacune d’entre elles ». Pour le couple, c’est une ligne directrice à suivre pour l’avenir.

Ils collaborent avec des producteurs locaux, évitent le suremballage, offrent à leur clients des produits biologiques. Mais ce n’est pas tout pour un restaurant qui est aussi une entreprise. Par exemple, au Myranel, un système de récupération des eaux de pluie permet d’arroser les plantes en salle. Enfin, bien qu’ils n’ont pas encore d’employés, ils pensent à les inclure dans des activités de sensibilisation à l’environnement ou bien simplement « fédérer l’équipe en organisant des matchs de foot », assure Marina. On pourra aussi prendre l’initiative de créer des activités nouvelles.

« Ce n’est pas du travail supplémentaire en plus du restaurant, c’est des valeurs que l’on souhaite faire durer. La certification nous donne la motivation pour le faire. Maintenant, il faut prendre ce temps », conclut Marina Marcot.

À lire aussi : La certification Biosphère, un outil pour les HRI

Mots-clés: Québec (province)
Développement durable
Restauration

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