Trois-Rivières : des restaurateurs se battent contre les no-show
À Trois-Rivières, des restaurateurs sont en train de mettre en place de nouvelles méthodes pour sensibiliser les clients aux coûts des absences sans préavis et aux no-show.
« Un soir d’été, chez nous, on peut avoir jusqu’à 90 annulations, explique Martin Bilodeau, directeur général et cofondateur du restaurant Le Buck : Pub Gastronomique, dans une entrevue avec TVA Nouvelles. Le défi, c’est de jouer avec les annulations et les réservations pour ne pas perdre de tables. »
Pour ces raisons, lors de la réservation, certains restaurateurs ont commencé à exiger un numéro de carte de crédit qui servira possiblement à charger des frais de dédommagement. Selon l’Office de la protection du consommateur, il est légal de demander au client son numéro de carte de crédit lors de la réservation, mais il est illégal de fixer d’avance un montant qui serait dû si le client n’honore pas le contrat. Au Buck : Pub Gastronomique, les clients sont prévenus d’avance qu’un montant de 25 $ par personne est demandé si une réservation n’est pas respectée.
Le phénomène des réservations fantômes s’est amplifié pendant la pandémie à cause des réservations en ligne. Il avait déjà été dénoncé en août 2021 par le chef Martin Juneau, propriétaire du Pastaga, vins nature & restaurant à Montréal : « Effectivement, un gros merci d’annuler mais si [vous] annulez juste avant de venir, ça veut dire qu’on a probablement dit non à des gens qui seraient venus, écrit-il. [On veut] du respect, de l’empathie, surtout qu’on est limité dans le nombre de convives et que le staff est introuvable. »
À Montréal, certains établissements redoublent d’efforts pour ne pas avoir à vivre des annulations de dernière minute ou des clients absents aux tables réservées. Le Candide, par exemple, a pris la décision d’appeler ses clients dans les 24 heures avant l’heure de leur réservation pour la confirmer avec eux.
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