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Point de vue
Point de non-retour
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Adèle Girard
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Point de vue

Point de non-retour

Un an après avoir dû reculer dans ce dossier, la ministre des Transports, Mme Julie Boulet, remet sur la table l’idée de modifier le Code de la sécurité routière et ainsi, abaisser à 50 mg par 100 Ml de sang (0,05) le taux d’alcoolémie autorisé au volant. De plus, la tolérance zéro est envisagée pour les personnes âgées de moins de 25 ans.

 
1er décembre 2009 | Par Robert Dion

Réalisez-vous l’impact que ces changements auraient sur votre entreprise si la loi était adoptée ?

Les points négatifs sont trop nombreux pour les énumérer, mais je crois bien que, à sa façon, chacun peut se faire une liste bien à lui.

Ne restez pas passif, même si certains organismes comme l’Association des restaurateurs du Québec s’opposent à ce changement annoncé. Ils doivent avoir le soutien de l’industrie. Peut-être ne vous sentez-vous pas concerné.... J’en doute. Ces changements modifieraient radicalement les habitudes de consommation de vos clients. Même les établissements de type « Apportez votre vin » en souffriraient. Je vous le concède : question d’image, ce n’est pas un beau dossier à défendre. Il y en a de plus louables que celui de se battre contre un projet de loi qui vise à prévenir les accidents causés par l’alcool au volant. Pourtant, les statistiques le prouvent : nous punirions ainsi une majorité de conducteurs, alors qu’une minorité enfreint les lois.

La vraie question est : allez-vous vous battre ? Si oui, faites-vous entendre. Parlez aux députés et ministres qui mangent et dorment dans vos établissements. Tous les moyens sont bons quand il s’agit de faire valoir vos opinions. Vous pouvez aussi m’écrire et je m’assurerai de transmettre vos doléances et commentaires à qui de droit. Ce projet est d’une importance primordiale, l’industrie étant déjà fragilisée par le contexte économique.

Joyeuses fêtes et à votre santé !

 
 
Personnalité HRI

Adèle Girard

LES QUATRE VÉRITÉS D’ADÈLE

Rien n’est ennuyeux avec Adèle Girard, la directrice générale du Conseil québécois des ressources humaines en tourisme (CQRHT). Même les plaques souvenirs ! Un jour, des collègues lui ont offert une plaque qui résumait bien sa personnalité en quatre mots : les vérités d’Adèle.

 
3 décembre 2009 | Par Caroline Rodgers

« C’était écrit : dynamisme, leadership, humour et intégrité, dit-elle. Je crois que ces mots correspondent le mieux à ma vie professionnelle. »

Son apprentissage du leadership s’est fait comme responsable des terrains de jeu à Saint-Hubert. « À 20 ans, j’avais 52 employés sous ma responsabilité. Nous avions acheté une tente, pour faire de l’animation, que l’on déplaçait d’un quartier à l’autre. Pour l’époque, c’était un gros projet », se souvient la directrice du CQRHT, qui a aujourd’hui 59 ans.

Sa formation universitaire initiale a été en enseignement. Elle a travaillé pendant huit ans comme enseignante et conseillère pédagogique. « Je me sentais à l’étroit dans une classe au primaire. C’est là que je suis partie travailler à Jouvence. »

D’abord animatrice pendant cinq ans sur cette base de plein air devenue un grand centre de villégiature, elle est retournée sur les bancs d’école pour effectuer un baccalauréat en gestion touristique. Après, elle est retournée à Jouvence réorganiser le service à la clientèle et l’administration, est ensuite devenue directrice adjointe, puis directrice.

Comme gestionnaire, elle constate que son passage par l’enseignement, loin d’être inutile, est plutôt un atout. « En ce qui concerne la gestion de personnel, je me demande si ma formation en enseignement n’a pas été plus utile que mon baccalauréat en gestion, dit-elle. L’enseignement exige des qualités de même type, il faut guider les gens. Je trouve que la façon dont on forme les gestionnaires est trop centrée sur la dimension administrative, et pas assez sur la dimension humaine. »

L’apôtre des ressources humaines

Adèle Girard a toujours eu la conviction que c’est autour des ressources humaines que se jouerait l’avenir de l’industrie touristique.

« On a beau avoir de beaux paysages, s’il n’y a personne pour livrer la marchandise, ce ne sera pas compétitif, dit-elle. L’avenir de l’industrie passe par les personnes. Il faut arrêter d’investir uniquement sur le paraître. Une belle coquille vide, ça ne se vend pas. Ce sont les gens qui mettent la vie à l’intérieur. »

« Je trouve que la façon dont on forme les gestionnaires est trop centrée sur la dimension administrative, et pas assez sur la dimension humaine. »

Faire progresser cette idée est la mission qu’elle s’est donnée en étant à la tête du CQRHT, dont elle a été la seule directrice depuis sa fondation, en 1996. Et elle croit avoir bien fait avancer sa cause.

Pour elle, le plus difficile reste de combattre la résistance au changement. « J’ai beau être vieille, lance-t-elle, je considère que tout ce qui n’avance pas recule ! Tout bouge et tout doit continuer à bouger. Mais beaucoup de gens feront tout pour démontrer que l’on n’a pas besoin de changer. Mais le temps finit toujours par les rattraper. »

Car ceux qui croyaient que les ressources humaines étaient facilement renouvelables se rendent bien compte, aujourd’hui, que ce n’est plus le cas. Ce contexte de rareté fait en sorte que, malheureusement, on embauche des gens qui ne sont pas à la bonne place, croit-elle.

« Le milieu du travail a le dos large par les temps qui courent. On dit que les gens sont malheureux au travail, mais en fait, c’est simplement parce qu’ils ne sont pas à la bonne place. »

Ses temps libres

Pour cette battante, les vacances, ce n’est surtout pas de voyager. « Ce que j’aime, c’est d’aller me reposer dans ma maison des Cantons-de-l’Est. Regarder le temps qui passe et lire au bord de l’eau. »

Sans oublier sa passion pour le hockey ! « Je suis une partisane finie du Canadien, je suis au courant de tous les matchs, et j’adore écouter les amateurs de sport. C’est une bonne lecture du comportement québécois ! »

 
 
Statistiques

Top 20 des chaînes de restaurants canadiennes et québécoises

Vous vous demandez qui domine le marché dans les chaînes canadiennes et québécoises de restaurants ? Quels secteurs de la restauration sont les plus prometteurs ? Quelle est la part des franchises dans l’industrie ?

 
3 décembre 2009

Trouvez les réponses à ces questions dans ce résumé d’une étude réalisée par la firme de recherche et sondage Technomic.

Pour obtenir le dossier complet, communiquez avec nous au 1 888 637-5777 ou écrivez à [email protected]

 
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