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Point de vue

En vert et contre tous

À l’heure de Kyoto et des bouleversements climatiques qui causent toutes sortes de problèmes, n’est-il pas temps que chacun fasse sa part pour l’environnement ?

 
21 juillet 2005 | Par Robert Dion

Est-ce que l’industrie des HRI peut se considérer comme une industrie polluante ? Vous n’avez qu’à faire le tour rapide de votre établissement pour voir que savon, verre, métal, papier et souvent des montagnes de vaisselle jetable sont des éléments qui font partie de votre utilisation quotidienne, sans compter tous les produits chimiques et émanations de toutes sortes. Mais, y-a-t-il quelque chose à faire pour être plus engagé sur le plan de l’environnement ou pour contribuer à sauver la planète ?

Assurément, oui. Prenons seulement comme exemple le restaurant l’Ardoise de Sherbrooke, qui vient tout juste de recevoir un prix Phénix pour son engagement dans ce domaine, en plus d’avoir été l’un des premiers à recevoir l’attestation « Ici on recycle » de Recyc-Québec. On peut aussi citer le cas de la Green Restaurant Association qui sensibilise par divers moyens les restaurateurs à une restauration plus verte, plus écologique.

La Revue HRI s’est toujours préoccupée de la protection de l’environnement. En effet, il y a déjà sept ans, la Revue HRI publiait un article intitulé « Les dix conseils du capitaine Recyk pour un avenir encore plus vert ». Dans le but de vous aider à faire votre part, nous recyclons cet article en le rendant disponible en ligne sur notre site Internet au www.hrimag.com où vous trouverez plusieurs autres trucs et conseils sur le recyclage ainsi que quelques adresses utiles.

Ceci étant dit, nous vous souhaitons une saison estivale bien remplie. Et, n’oubliez pas de recycler cet été !

 
 
Hôtels

Hôtel Alder Thermae - Sienne, Toscane

L’essence de l’harmonie et du bien-être !

Bienvenue au Adler Thermae, un hôtel, un spa ainsi qu’un centre de bien-être et de relaxation incomparable pour vous régénérer en plein cœur de la Toscane. À moins de 50 km de l’aéroport de Sienne, ces thermes ont su devenir une destination vacances unique en son genre et expriment l’hospitalité à son meilleur en vous offrant l’équilibre entre tradition et modernité.

 
21 juillet 2005 | Par Léonard Dumas

Une affaire de famille...

La famille Sanoner n’en n’est pas à ses premières expériences dans le domaine de l’hôtellerie. En effet, elle exploite l’hôtel Adler Sport & Wellness Resort situé dans les Dolomites en Italie depuis 1810. Après toutes ces années de dur labeur à prodiguer un accueil incomparable à ses invités, la famille a franchi une étape additionnelle dans le monde du bien-être en créant l’hôtel Adler Thermae situé à quelques mètres du pittoresque petit village de Bagno Vignoni en Toscane, qui vaut le détour à lui seul. Le centre du village, qui est niché au sommet d’une colline, est constitué d’un grand bassin d’eau fumante qui, tradition oblige, a jadis fait la joie des Étrusques1 et plus tard des Romains, grands amateurs de bains thermaux. Ils venaient régulièrement se baigner dans les eaux de Bagno Vignoni, déjà reconnues à cette époque pour leurs vertus curatives et relaxantes. Une oasis pour le corps et l’âme...

Des personnalités célèbres avaient l’habitude de se rendre régulièrement dans ce village thermal. Nous pensons, entre autres, à Laurent le Magnifique, prince de la famille Médicis, à Sainte Catherine de Sienne ou encore au Pape Pie II. L’hôtel Adler est situé à proximité de la Via Francigena, une ancienne voie romaine empruntée par des milliers de pèlerins du Moyen Âge lors de leurs pérégrinations entre Canterbury et Rome. Il domine également la Vallée de l’Orcia plusieurs fois célébrée, de manière on ne peut plus éloquente, pour son art de vivre par les peintres de la Renaissance. Ce sont d’ailleurs les qualités esthétiques du paysage reflétant l’harmonie de l’homme avec la nature qui ont valu l’inscription de la vallée de l’Orcia sur la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO en juillet 2004.

L’hôtel

Le style architectural de l’hôtel s’inspire d’un antique village rural entouré de jardins où les vapeurs s’élèvent des bains thermaux entourés de tours médiévales. Le décor a quelque chose de surréaliste. Ce complexe thermal comprend un spa luxueux, un centre de santé, des piscines intérieures et extérieures, des saunas, des bains de vapeur et un restaurant. De plus, l’entreprise offre des traitements signature comme, par exemple, un grand bassin d’eau salée situé dans une grotte souterraine ou encore un bain d’argile dans la plus pure tradition étrusque. Par ailleurs, les amateurs de randonnées pédestres ou à vélo ne pourront que s’extasier devant la beauté des paysages de la vallée de l’Orcia.

L’établissement de deux étages possède un total de
90 chambres et suites de 35 m2 à 50 m2 de surface, pouvant accueillir de deux à quatre personnes. Les chambres spacieuses offrent un espace repos muni d’une table à thé, d’un sofa et d’une table de travail avec chaise rembourrée pour plus de confort. La salle de bain en marbre possède une baignoire profonde ainsi qu’une douche de verre indépendante. La toilette et le bidet sont dans une pièce distincte. Les meubles faits de riches essences de bois sont mis en valeur par des draperies aux couleurs chaudes. Toutes les chambres sont équipées d’un système spécial de climatisation de type « bio air », d’un séchoir à cheveux, d’une robe de chambre, d’un coffret de sûreté, d’un téléviseur couleur offrant la télévision par satellite, de prises Internet, d’un minibar et d’une terrasse ou d’un balcon accessible par des portes françaises surplombant la magnifique vallée de l’Orcia. Des chambres pour les personnes à mobilité restreinte ou allergiques sont également disponibles.

Ainsi, un séjour entre le 6 et le 27 août 2005 dans une chambre supérieure pour deux personnes en plan américain modifié coûterait 186 euros par personne, par nuit, toutes taxes incluses. Ce tarif inclut un accès au monde des bains thermaux, le Adler Aquae, au centre de mise en forme, le Adler Fit, de même qu’à plusieurs autres services tels qu’un cocktail de bienvenue, un repas « gourmet » de 4 ou 5 services avec choix de spécialités toscanes, et un buffet à salades avec choix de fromages et de desserts maison. Le buffet du petit-déjeuner est servi jusqu’à 11 h. On y trouve divers jus de fruits et des spécialités locales sans oublier le coin santé. Un autre buffet est également servi à l’heure du dîner au prix de base de 14 euros par personne. On y sert des hors-d’œuvre, des salades, des pâtes fraîches ainsi que des viandes ou des poissons grillés.

Le spa

En plus de bénéficier d’un site exceptionnel, c’est avant tout sur les plans de la qualité et de la diversité de ses services offerts que l’hôtel se distingue. En effet, qu’il s’agisse du Adler Aquae, du Adler Fit, du Adler Sport, Fun & Culture ou finalement du Club Aki pour enfants, les invités les plus exigeants ressortent ravis du spa. Les piscines thermales intérieures et extérieures et la piscine pour les enfants sont maintenues à 35°C alors que la température de l’eau de la piscine utilisée à des fins sportives est maintenue à 28°C.

Que diriez-vous d’une visite chez Artemisia, une chambre à vapeur aromatisée aux herbes, ou dans la Grotta Salina, une grotte souterraine d’eau salée ? Préféreriez-vous le sauna en bois d’olivier ?

Le centre de mise en forme de 200 m2 offre une vue imprenable du paysage environnant. Que ce soit pour un diagnostic de santé ou pour vous revigorer le cœur, le corps ou l’esprit, vous pouvez être certains que l’un des nombreux programmes offerts « à la carte » convient à vos besoins. Rien n’est laissé au hasard pour assurer votre bien-être, qu’il s’agisse d’un diagnostic médical, d’un examen du système respiratoire, d’une intolérance alimentaire, de diète, de nutrition, de médecine douce à base d’herbes ou de fleurs ou de l’évaluation de la quantité d’eau ou de gras que contient votre corps ainsi que de la texture de vos muscles. Ici, c’est le royaume de la diversité des services : massages, physiothérapie, bains, cures thermales, enveloppements, traitements orientaux, thalassothérapie, traitements faciaux ou traitements de beauté, à vous de choisir ! Votre esprit y trouvera également son compte, laissez-vous envoûter par les sages préceptes de la philosophie indienne Ayurveda, vieille de plus de 5000 ans.

Offrez-vous un voyage virtuel dans le monde fascinant de ce spa et centre de bien-être situé dans l’une des plus belles régions du monde. Vous serez conquis à votre tour. En visitant le site de l’établissement, vous découvrirez plusieurs autres suggestions de programmes quotidiens ou hebdomadaires susceptibles de faire votre bonheur.

La santé, c’est l’harmonie, la plénitude, l’équilibre...

1 Habitants de l’Étrurie, région de l’Italie ancienne
Source : www.adler-thermae.com

 
 
Personnalité HRI

Éric Gonzalez, un chef qui tourne rondement...

Une journée comme les autres... Le cycle matinal d’Éric Gonzalez débute par un bon café dans sa banlieue de l’ouest de Montréal. Passionné de pêche sur la glace qu’il pratique l’hiver en famille, Gonzalez met de la vie depuis un an et demi au restaurant Cube sis dans le magnifique hôtel St-Paul, hôtel-boutique de la rue du même nom. Gonzalez est un passionné de gastronomie. Il en dévore jusqu’à en oublier parfois sa vie personnelle.

 
21 juillet 2005

Originaire de Juan-les-Pins dans le sud de la France, ce perfectionniste des fourneaux a déjà, à 36 ans, un cheminement professionnel bien rempli et digne des plus grands. Après ses études à l’école hôtelière de Nice et un parcours professionnel impressionnant, ses pas le mènent vers le Québec en l’an 2000 à l’hôtel de la Montagne.
En France, c’est chez Bernard Loiseau et Jacques Chibois qu’il découvre la haute voltige de la gastronomie. Après différents séjours dans des établissements étoilés, Gonzalez quitte la France pour le Luxembourg puis, viendra le rêve américain avec le restaurant Maxim’s à New-York où il travaillera durant plusieurs années.

Éric Gonzalez, plutôt joli garçon, fait partie des chefs chouchou de Montréal. Avec sa venue au Lutecia de l’hôtel de la Montagne, il ne cesse de s’intéresser au Québec et devient très vite un passionné de la belle province. Ce qui l’attire ici n’est certes pas la chaleur du climat, mais bien ce que bon nombre d’expatriés comme lui ne trouvent plus chez eux : la simplicité et la sympathie des gens. « Ce qui ne gâche en rien, ajoute Gonzalez, la beauté de l’espace. » Cet aspect est fort important pour lui qui est un grand amateur de chasse et de pêche à la ligne. En 2003, il quitte l’hôtel de la Montagne pour le Cube dans le Vieux-Montréal.

À la tête d’une brigade ultra-disciplinée, le maître se plaît et n’hésite jamais à louanger son équipe. « Sans elle, ajoute-t-il, je n’existe pas. » Créatif et formateur aguerri, il ne refuse ja-mais la transmission du savoir. Pour lui, enseigner est un devoir que tout homme d’affaires ou tout entrepreneur doit garder en tête . « Sans cela, précise Éric, la vie n’est plus rien et on perd le sens des valeurs. »

Éric Gonzalez envisage une émancipation professionnelle. Il a en vue un prolongement du travail accompli avec le Cube et envisage la possibilité d’élaborer de nouveaux concepts de restauration. Pour lui, plus question de partir, d’autant plus qu’il a trouvé chez sa future épouse une raison de s’installer.

Au restaurant Cube, on a su tirer profit de cette manne de créativité et, à l’image des grands professionnels, Gonzalez bénéficie du respect de toute cette famille qui habite un cube qui tourne rondement.

Entre la Provence de Pagnol et Ste-Anne-de-Bellevue au Québec, il y a les saisons. Éric Gonzalez a choisi le Québec, là ou la chaleur de ses fourneaux nous réchauffe le cœur en toutes circonstances. Monsieur Gonzalez est devenu dans son art un maître à penser dont ses jeunes élèves pourront aisément dire : « De lui, je me souviens ! »

Éric Gonzalez officie en tant que chef exécutif au restaurant Cube de l’Hôtel St-Paul, 355, rue McGill à Montréal, (514) 876-2823.

 
 
Restaurants

The Melting Pot Restaurants Inc.

Trente ans de travail auront été nécessaires pour parvenir à ouvrir, l’automne prochain, la 100e succursale de la plus grande chaîne de restaurants de fondue aux États-Unis : The Melting Pot Restaurants Inc, fondée en 1975 à Orlando en Floride.

 
21 juillet 2005

En 1979, les frères Mark, Mike et Bob Johnston ouvrent leur premier restaurant The Melting Pot dans la ville de Tallahassee en Floride, puis un deuxième en 1980 à Tampa. En 1985, les Johnston achètent des fondateurs de la compagnie tous les droits sur la marque The Melting Pot, et fondent The Melting Pot Restaurants Inc., une nouvelle compagnie de franchisage. Les quinze années qui suivent sont marquées par une croissance modérée, puis le rythme s’est soudain accéléré : 10 restaurants sont ouverts chaque année de 2001 à 2003, 16 apparaissent en 2004, et une trentaine de nouvelles succursales sont prévues pour cette année. Si la compagnie garde cette cadence, elle pourrait atteindre beaucoup plus tôt que prévu l’objectif qu’elle s’est donné pour 2010, soit de compter 150 restaurants sur le territoire des États-Unis !

Roméo, Juliette et leurs familles

Les escapades romantiques sont l’un des principaux créneaux exploités par The Melting Pot. Une bonne dizaine de propositions de mariage sont faites chaque mois dans chacun des restaurants, selon Bob Johnston, le chef des opérations de la chaîne. « On a vu des gars laisser tomber la bague de fiançailles dans le caquelon de fondue au chocolat, espérant que leur compagne la trouve avant d’avoir atteint son trop-plein de chocolat et de fraises ! », ajoute-t-il.

La chaîne de fondue tire également profit d’événements saisonniers comme la Saint-Valentin et les bals de fin d’année en envoyant aux médias des communiqués rappelant que ses restaurants conviennent parfaitement pour célébrer lors de ces occasions.

The Melting Pot a aussi la famille comme clientèle cible. La chaîne s’est d’ailleurs classée 4e au Top 10 des meilleurs restaurants pour les familles établi par la revue Child. Ce classement provenait de l’évaluation de 400 chaînes de restaurants états-uniennes à service complet. The Melting Pot a obtenu cet honneur notamment grâce à d’importants dons versés à un hôpital pour enfants, mais aussi grâce aux instructions données à ses employés pour que ceux-ci tiennent spécialement compte des besoins de la clientèle enfantine ainsi qu’au menu pour enfants qui permet le développement du goût de petits, en offrant des mets plus recherchés que dans la plupart des restaurants.

Les ingrédients de la réussite

The Melting Pot rassemble à sa table des saveurs des quatre coins du monde et des ingrédients supérieurs. Un repas typique dans un des restaurants de la chaîne commence par une entrée de fondue au fromage, suivie d’une salade, puis d’un plat principal de fondue. Les clients décident alors ce qu’il y aura dans le caquelon : court bouillon, huile pour la fondue bourguignonne ou encore bouillon mojo ou style coq au vin. Ensuite, il faut faire un choix difficile parmi près d’une dizaine de combinaisons d’ingrédients appétissants à piquer sur une fourchette à fondue : est-ce que ce sera l’andouille avec crevettes, filet de bœuf et poitrine de poulet cajun ou bien l’assortiment végétarien avec légumes, tofu, cœurs d’artichauts, champignons portobello et ravioli aux épinards et gorgonzola ? Ou encore une fondue de filet mignon ou de queues de homards ? Tout cela accompagné d’une pomme de terre, de brocoli, de courge jaune et de toute une variété de sauces ! Si par chance il reste un coin d’estomac inoccupé après ce généreux repas, la tentation sera forte de plonger dans l’une des alléchantes variétés de fondues au chocolat offertes.

À 80 $US en moyenne par couple pour un repas, The Melting Pot doit offrir un produit de qualité ! Ainsi, les fondues au fromages et diverses viandes à fondue subissent de rigoureux tests gustatifs dans une cuisine-laboratoire spécialement conçue à cette fin ainsi que dans trois restaurants de la région de Tampa Bay, avant d’être commercialisés dans toute la chaîne.

Mais il n’y a pas que la nourriture qui occupe une place de choix au menu. Les soupers Melting Pot ont souvent lieu lors d’une occasion spéciale et peuvent durer plusieurs heures, ce qui peut inciter la clientèle à consommer davantage de vins, de cafés de spécialité et d’autres boissons qui génèrent habituellement des profits appréciables. D’ailleurs, la carte des vins est interminable ! On y trouve une grande variété de vins californiens, français et italiens, dont les prix peuvent osciller de 20 à 900 $US la bouteille. Une vingtaine de vins sont également offerts au verre.

Une ascension à surveiller

L’entreprise reine de la fondue a fait son chemin lentement mais sûrement. Elle s’inscrit dans le prestigieux Top 500 des franchises du magazine Entrepreneur, apparaissant au 227e rang aujourd’hui alors qu’elle n’était qu’au 441e rang il y a quatre ans à peine. Qui sait jusqu’où elle ira ? Les pauvres montagnards suisses qui ont les premiers trempé un quignon de pain sec dans un mélange de fromage et de vin - parce que c’était tout ce qu’ils avaient à manger - seraient sans doute bien surpris de savoir que leur mets de subsistance figure au menu de cette chaîne de restaurants états-unienne à succès !

Sources Internet :

www.meltingpot.com
www.entrepreneur.com/franzone/listings/fran500/0,5831,,00.html
www.child.com/kids/health_nutrition/best_restaurants.jsp ?page=5

 
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