Tartare de saumon : Une entente à l’amiable met un terme à la saga
L’affaire avait fait grand bruit. Elle s’est conclue en toute discrétion.
Au printemps 2016, Simon-Pierre Canuel intentait un procès à un serveur du Tapageur, à Sherbrooke. L’homme se plaignait de s’être vu servir un tartare de saumon plutôt que le tartare de bœuf commandé. Problème : Simon-Pierre Canuel est allergique au saumon et soutient l’avoir explicitement mentionné au serveur. Trompé par l’éclairage de l’établissement, il en prendra toutefois une bouchée. La réaction est imminente et le client se retrouve aux soins intensifs.
Si le Directeur des poursuites criminelles et pénales avait décidé de ne pas porter d’accusation de négligence criminelle à l’endroit du serveur, Simon-Pierre Canuel déposait, en décembre 2016, une poursuite de 415 000 $ au civil contre le restaurant, rappelle Radio-Canada.
Alors que la cause devait revenir en cour mercredi dernier, le juge a été prévenu qu’une entente à l’amiable avait été trouvée, dont les détails resteront confidentiels.
(Photo prétexte Pixabay)