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St-Hubert lance MALGAM La centrale bouffe

 
21 avril 2021 | Par Laurence-Michèle Dufour
Crédit photo: Groupe St-Hubert

Inspiré des désormais célèbres cuisines fantômes, St-Hubert y va de son nouveau concept et lance MALGAM La centrale bouffe. Regroupant plusieurs enseignes en un même lieu, le premier établissement de cette future chaîne situé dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce à Montréal ouvrait ses portes le 12 avril dernier. L’aménagement de l’espace au style rétro, signé Sid Lee Architecture, a nécessité un investissement de 2 millions de dollars.

Le partenariat avec les restaurants Harvey’s et New York Fries, qui comme St-Hubert font partie du groupe Recipe, s’est donc fait naturellement. Afin de varier l’offre, l’ajout de la marque Sushi Taxi se fait sous forme d’achat d’une franchise. Il sera ainsi possible de varier les combinaisons au sein de chacun des restaurants MALGAM et de s’associer à différentes marques dans de futurs emplacements. Dans ce premier établissement pourraient d’ailleurs s’ajouter sous peu deux autres joueurs, dont l’identité ne peut être révélée pour l’instant.

« Géré comme un seul restaurant »

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Sur place, pas de salle à manger, mais contrairement aux cuisines fantômes il est possible de commander directement au comptoir. Dans un premier temps, un préposé sera présent pour prendre les commandes et assister les clients, mais d’ici quelques mois des bornes à cet effet devraient être installées. Dans les cuisines, le personnel sera formé pour opérer les différentes lignes attitrées à chacune des bannières. « MALGAM est une entité financière en soi et sera gérée comme un seul restaurant. Le directeur sur place sera responsable de former le personnel selon les besoins », précise Josée Vaillancourt, directrice des communications et Fondation St-Hubert.

Pour commander en ligne, il suffit de se rendre sur la plateforme de l’une des marques participantes, ou encore sur une plateforme de livraison telle que Uber Eats ou Doordash. Il est alors possible de combiner les produits des différentes bannières dans une seule commande. Les clients peuvent ensuite choisir d’aller récupérer le tout sur place dans l’un des casiers numérotés prévus à cet effet, ou encore de se faire livrer leur repas. Les livraisons se font par la flotte maison de voitures hybrides ou par le service partenaire choisi. « Ces casiers faciliteront également le travail des différents livreurs, indique la directrice des communications. On souhaite évidemment assurer un bon déroulement des opérations, qui devront se faire le plus rapidement possible. »

Ainsi, malgré la pandémie, la marque St-Hubert poursuit sa croissance. Si un nouveau restaurant avec salle à manger voyait également le jour cette semaine à Amos et qu’un autre ouvrira sous peu dans la région de Lanaudière, ce nouveau concept permet à l’entreprise de s’implanter dans certains quartiers où elle n’était jusqu’à ce jour pas représentée. « St-Hubert avait une présence moins grande à Montréal avec l’augmentation du coût des loyers, conclut Josée Vaillancourt. Il fallait donc trouver des façons originales de nous installer dans des endroits où le concept classique serait peut-être moins viable. »

Lire aussi : La pandémie entraîne l’essor des cuisines fantômes

Mots-clés: 06 Montréal
Franchise
Restauration

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