Réunions d’affaires : Les hôteliers oubliés pour la reprise
Alors que l’on assiste au déconfinement de plusieurs secteurs d’activités, le passage en zone orange ne permet toujours pas la tenue de rencontres d’affaires dans les hôtels. Un protocole est pourtant déjà en place pour les réunions jugées essentielles et un plan détaillé de mesures sanitaires a déjà été établi lors de la première vague.
« Maintenant, les gens peuvent aller dans une salle de spectacle. Ils peuvent aller au restaurant, mais là, je pense qu’on est rendu à pouvoir faire des réunions qui sont non essentielles », résume Chantal Nadeau, vice-présidente de l’Association hôtelière de la région de Québec (AHRQ), dans une entrevue accordée au Journal de Québec.
Également copropriétaire du Best Western Premier Hôtel l’Aristocrate, à Québec, Chantal Nadeau déplore avoir déjà dû refuser plusieurs demandes d’entreprises désirant réunir leurs équipes. « On ne parle pas de tenir des événements festifs. Il y a une différence entre une réunion d’affaires et un 5 à 7 », ajoute-t-elle.
L’AHRQ et les différents acteurs du milieu économique de Québec s’adressent donc aux autorités de la Santé publique, ainsi qu’au ministère du Tourisme, pour obtenir ces assouplissements.