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Radis : de restaurant à épicerie fine

 
21 juillet 2022 | Par Sophie Poisson
Crédit photo: Épicerie Radis

La cheffe Ève-Marie Gobeil Beaucage a transposé sa passion pour la cuisine italienne et végétalienne d’un restaurant montréalais à une épicerie fine à l’Île d’Orléans. Le concept est resté inchangé, tout comme le nom : Radis.

En 2019, Ève-Marie Gobeil Beaucage ouvrait son restaurant à Montréal, Radis, mais réfléchissait à se rapprocher de la campagne. En pleine pandémie, elle a fait le choix de fermer définitivement son établissement en août 2021. « Ça a été une grosse décision parce que le restaurant allait très bien », fait savoir la cheffe.

Elle a profité de son déménagement à l’Île d’Orléans, dans le village de Saint-Laurent, pour changer aussi de type d’établissement. En mai dernier, elle a ainsi ouvert son épicerie. « Le concept ressemble beaucoup à celui du restaurant : très concentré sur la cuisine italienne, bien que lorsque la saison le permet, j’utilise beaucoup de produits du Québec dans mes recettes. L’épicerie était une façon de continuer à faire ce que j’aime, sans nécessairement avoir peur qu’on ferme et referme... »

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Un engouement instantané

Les clients y retrouvent des produits qui étaient présents sur le menu du restaurant, dont des pizzas de type focaccia sur une table ; des fromages, terrines, sauces, marinades ou encore salades dans le comptoir réfrigéré ; des pâtes fraîches dans le congélateur.

Ses pâtes fraîches et ses fromages végétaliens sont particulièrement prisés. « La nourriture végétale gagne en popularité, assure Ève-Marie Gobeil Beaucage. Je le vois depuis les cinq dernières années ; juste à Montréal, la qualité des restaurants végétaliens est incroyable ! Du côté de la clientèle à l’épicerie aussi : elle n’est pas forcément végétalienne, mais elle souhaite goûter différents plats et diversifier ce qu’elle met dans son assiette. »

L’engouement pour son épicerie a été beaucoup plus rapide qu’attendu ; elle a donc parfois de la difficulté à répondre à la demande. « Je suis un peu limitée dans mon temps et les employés restent un gros défi. Je suis en recherche et d’ici là, je dois couper dans mon offre... En même temps, c’est notre première année, on va s’ajuster. Les touristes font également une grosse différence à l’Île. L’été prochain, on sera mieux préparé ! », affirme l’entrepreneure.

Sur les tablettes, elle fait aussi de la place à des artisans locaux – dont du sirop d’érable, du miel, des confitures et du vin - et italiens – entre autres de l’huile d’olive, des tomates en conserve, des croustilles et des pâtes.

Deux expériences distinctes

L’épicerie, qui est actuellement ouverte 4 jours par semaine, devrait passer à deux jours par semaine en hiver. « Les gens veulent qu’on reste ouvert parce qu’on a une offre différente, donc c’est complémentaire à ce qui se fait autour. Sur l’île, beaucoup de commerces sont fermés l’hiver, donc les clients qui veulent des produits spécifiques doivent se rendre à Québec. J’ai aussi beaucoup de clients de Québec qui connaissaient le restaurant à Montréal, qui sont vraiment contents qu’on se soit installés à côté de chez eux et qui font le détour chaque semaine pour récupérer des produits », se réjouit Ève-Marie Gobeil Beaucage.

En complément, elle donnera des cours de cuisine, comme elle le faisait à son restaurant, entre autres sur les pâtes fraîches, le fromage végétal et la pizza. De nouvelles thématiques pourraient s’ajouter, par exemple Comment cuisiner bon marché avec les légumineuses ?. Elle développera aussi une formule accord mets-vins avec menu fixe et des dégustations, en collaboration avec un sommelier. Deux fois par mois, elle transformera son épicerie en salle à manger. « La restauration me manque parfois ; une épicerie, c’est complètement différent, reconnaît la cheffe. J’aimais beaucoup le rythme plus accéléré du service avec les bons de commande qui sortent quand la salle à manger est pleine... C’est quelque chose d’assez électrisant. »

Parallèlement, elle apprécie plusieurs avantages que lui offre sa nouvelle vie : « Ici, j’ai une cuisine dont la fenêtre donne sur le fleuve ou sur le jardin. À Montréal, ma cuisine de production était dans un sous-sol, sans fenêtre. La qualité de mon environnement est vraiment meilleure. J’ai aussi une plus grande proximité avec les clients parce que je les sers tous les jours. Au restaurant, je le faisais, mais moins. Ça change aussi un peu le rythme de vie : on travaille moins le soir. »

Pour suivre l’Épicerie Radis :

Mots-clés: 03 Capitale Nationale (Québec)
Chef
Restauration

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