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Mon Petit Poulet : une rôtisserie nouveau genre en série

 
3 juin 2021 | Par Laurence-Michèle Dufour
Crédit photo: Sue-Helen Boucher et David Bellerose-Rovny / Mon Petit Poulet

Mon Petit Poulet, rôtisserie artisanale fondée en 2018 dans le quartier Rosemont à Montréal, a rapidement conquis l’estomac des résidents des environs. Un succès tel que le restaurant de quartier se lance désormais dans l’aventure de la franchise et ouvrira cette semaine une seconde succursale dans la ville de Terrebonne. Une autre suivra peu de temps après, dans la ville de Longueuil cette fois.

« En se lançant dans l’aventure des franchises, on veut s’assurer de ne pas dénaturer Mon Petit Poulet. On a une formule qui fonctionne bien. On voulait être capable de la répéter, qu’elle soit fidèle à ce qu’on offre déjà », explique Jean-François Lessard, l’un des quatre fondateurs de l’entreprise.

La création de la marque, réfléchie en ce sens, témoigne d’une décision prise bien avant la pandémie et de la soudaine montée en popularité du poulet qu’elle a entraînée. Avec ses partenaires d’affaires, ils se sont donnés dès lors la mission de réinventer le classique poulet frit ou rôti si cher aux Québécois, sans s’éloigner de l’approche classique des bannières populaires. Le concept s’appuie autant sur l’expérience en salle à manger que sur le comptoir à emporter.

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L’entreprise possède sa propre flotte de livraison, mais ses propriétaires sont d’avis qu’il ne faut pas négliger la visibilité que peuvent concéder les diverses plateformes de livraison, malgré leurs marges élevées. « À l’heure actuelle, ce serait une erreur de mettre de côté les Marketplace, Uber, Skip et Doordash de ce monde. Ces compagnies mettent des fortunes en marketing pour attirer du monde. Pour moi, c’est comme le Carrefour Laval : il y a plein de monde qui s’en vont là, reste juste à trouver la façon de s’y faire remarquer. »

Le secret est dans la sauce

Sauces, mayonnaises et salades, tout est fait maison. Partenaire et cheffe exécutive, Sue-Helen Boucher s’est affairée au cours des dernières années à peaufiner son menu autour de la volaille en s’appuyant sur ses expériences passées dans l’univers de la rôtisserie. Elle travaille de concert avec David Bellerose-Rovny, qui de son côté cumule plus de 25 ans d’expérience en restauration.

Ce dernier aura d’ailleurs le mandat d’accompagner les franchisés à travers toutes les étapes d’ouverture des succursales à venir. « Ce sont de véritables artistes culinaires, appuie Jean-François Lessard. Puis il y a Christopher (Bellerose-Rovny) et moi qui venons du monde digital. On s’occupe de toute l’approche marketing, mais aussi de la digitalisation de l’entreprise à l’interne. On a des systèmes forts qui facilitent tout le côté opérationnel et les commandes à nos différents fournisseurs. »

Malgré ses forces réunies, le quatuor s’est également tourné vers un consultant issu de l’industrie du poulet pour l’aider à franchiser sa marque. « On s’est fait bien accompagner pour structurer notre vision et l’intégrer à une approche de franchises, précise l’homme d’affaires. C’est important pour nous de conserver le côté artisanal, les sauces sont faites à partir d’un fond de poulet maison et non de poudre. S’assurer que ça reste authentique, ça passe beaucoup par la formation et une structure de support qui permet un accès au chef pour les franchisés. »

L’idée de centraliser la production des sauces et des mayonnaises pour simplifier les opérations et assurer une standardisation n’est évidemment pas exclue, mais devra se faire selon les règles de l’art. Pour Jean-François Lessard, le déploiement de la bannière se présente comme 70 territoires à conquérir, chacun de ces territoires comportant son propre potentiel de croissance.

« On cherche des partenaires qui sont présents, impliqués dans leur communauté. On prend le temps de choisir les candidats, le but n’est pas d’ouvrir 128 adresses en six mois. On en ouvre deux au printemps, on va prendre le temps de les partir comme il faut et de faire les ajustements nécessaires. L’idéal serait d’ouvrir une vingtaine de succursales au cours des deux à trois prochaines années... »

Pour suivre Mon Petit Poulet :

Mots-clés: Québec (province)
Franchise
Restauration

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