Marc-André Gosselin : « C’est le fromage qui fait la poutine ! »
La Fromagerie Victoria, c’est d’abord une usine de fromage artisanale qui respecte la même tradition de fabrication depuis 1946. Un seul ingrédient sur la liste : le lait ! Selon Marc-André Gosselin, coactionnaire des franchises et copropriétaire de l’entreprise, c’est la clé de leur succès. « Pour moi, ce ne sont pas les frites qui font la poutine, c’est le fromage ! », argue aussitôt le fier récipiendaire du prix Franchiseur émergent du gala Maillon d’or, qui se tenait virtuellement la semaine dernière.
La maison-mère de la fromagerie située à Victoriaville a été rachetée par son père en 1988. Florian Gosselin décide dès lors de réduire les dimensions de l’usine pour y installer un restaurant, une crèmerie, un coin boutique et, bien sûr, une vitrine pour permettre aux clients d’observer la fabrication du fromage en grains. La seconde succursale, quant à elle, ne verra le jour qu’en 2013 à Saint-Nicolas. Une plus grande usine y est construite. Marc-André Gosselin, désormais à la direction de l’entreprise, imagine alors ouvrir seulement trois ou quatre restaurants de plus dans la région de Québec.
En 2016, l’entreprise familiale débute son aventure dans la grande famille des franchisés. Le nouveau directeur du développement de la fromagerie, Nicolas Roux, est issu de ce milieu. Le 12 décembre prochain, dans le secteur Beauport à Québec, le 15 e restaurant de la chaîne ouvrira ses portes. « Quand on parle de franchises, j’ai en tête McDonald’s, St-Hubert ou Tim Hortons, confie Marc-André Gosselin. En étant en nomination à travers tout ça, je ne m’attendais pas à gagner. On n’est pas un gros joueur, mais c’est vrai qu’on avance vite ! C’est une belle reconnaissance. »
« Casse-croûte de luxe »
Une formule simple et efficace qui semble faire ses preuves, du « casse-croûte de luxe », comme il aime l’appeler. « On reprend souvent des locaux déjà existants. On s’adapte à la ville et à ce qu’il peut y avoir comme achalandage. » Dans la salle à manger, banquettes confortables et chaises coussinées invitent le client à rester. La commande se fait au comptoir à travers un menu simple, où le fromage est à l’honneur.
Malgré la pandémie, les affaires sont bonnes et l’entreprise réussit à tirer son épingle du jeu. « On a la chance d’avoir des services à l’auto dans presque toutes nos succursales, explique Marc-André Gosselin, en plus d’avoir déjà un produit qui est prédestiné au take-out et à la livraison. Les chiffres d’affaires ont même continués d’augmenter. »
Quand on lui demande quel serait l’objectif visé, l’entrepreneur s’exclame : « Sky is the limit ! Tant qu’il y aura des clients, on va ouvrir des succursales. Notre but, c’est surtout de ne pas en fermer. Mais on n’est pas encore rendus là ; on a même reçu des appels du nord des États-Unis et de l’Ontario ! C’est un bel honneur... »
(Crédit photo : Courtoisie)
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