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Les solutions en croissance

 
4 juillet 2017
La carte « universelle »

Cette carte à bande magnétique réinscriptible, qui a les mêmes avantages et inconvénients qu’une carte standard à bande magnétique, permet d’avoir une seule carte pouvant contenir l’ensemble des cartes de crédit. Le client peut ainsi choisir parmi ses diverses cartes. Un jour, ce type de carte pourrait servir à utiliser de la monnaie cryptographique, comme le Bitcoin.

Photo : onlycoin.com

Le paiement par NFC

L’utilisation de communication en champ proche (Near Field Communication) est une puce qui permet de communiquer toutes sortes d’informations à

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un autre objet se trouvant à une certaine distance, allant d’un simple fichier à une transaction sécurisée. Ce type de puce peut ainsi être intégré à divers objets, comme un bijou, une montre, un porteclé ou tout autre article préalablement configuré. Cette technologie au potentiel large en est encore à ses débuts, donc plus propice aux failles. Cependant, les institutions financières protègent et assurent ce type de transaction comme tout autre type de transaction réglée par carte standard.

Il est possible d’utiliser le paiement NFC avec les terminaux servant aux cartes sans contact, car il s’agit de la même technologie. Ce paiement réduit le temps d’attente et, par conséquent, les files. C’est donc une avenue à considérer car, selon un rapport d’Accenture, 7 % des gens possédaient des objets connectés en 2014, et ce pourcentage doublerait chaque année pour atteindre approximativement 28 % en 2016.

En revanche, comme les transactions sont souvent limitées à 100 $, cette restriction peut être problématique dans certains établissements. La SAQ, par exemple, a fait face à ce problème, car le montant de ses factures dépasse régulièrement cette limite. De plus, selon le Consumer Technology Association, certaines personnes pourraient se méfier de cette technologie en raison de leur incompréhension de ce qui se passe « en arrière » du processus de paiement.

Le paiement mobile

Il est aujourd’hui possible de payer par SMS ou numéro de téléphone avec une application comme Paym. Cette méthode est surtout utilisée dans les pays où il est plus simple d’utiliser les SMS que l’Internet mobile. Autrement, les applications mobiles, portefeuilles et comptes virtuels (comme PayPal), sont des solutions en croissance. Malgré tout, il ne faut pas oublier que ce type de paiement nécessite aussi l’utilisation de la technologie NFC.

Il semble relativement aisé de faire la transition vers ce type de paiement, car de plus en plus de gens ont des téléphones intelligents. Le paiement mobile leur permettrait de changer plus facilement leurs habitudes de paiement, puisqu’il n’y aurait pas lieu de tenter d’apprivoiser un élément complètement nouveau.

Cependant, certaines méthodes de paiement mobile rendent les utilisateurs vulnérables à des failles de sécurité et peuvent être problématiques lorsqu’une mise à jour fait en sorte que plus rien ne fonctionne.

Certaines solutions physiques complètent l’offre de paiement mobile. Par exemple, les lecteurs de cartes comme le Square, qui peut s’assortir d’une solution d’un terminal de point de vente. Attention toutefois : s’il est très attrayant, ce dispositif ne supporte pas encore le module d’enregistrement des ventes (MEV) dont l’utilisation est obligatoire dans les restaurants et bars du Québec. Parallèlement, dans quelques aéroports, certains restaurants ont disposé des tablettes aux tables pour permettre aux clients de commander et de payer dès qu’ils sont prêts à le faire.

D’autres applications comme TabbedOut et Wi-Q permettent aux clients d’indiquer au restaurateur qu’ils sont arrivés et de payer leur facture de façon virtuelle sans avoir à attendre qu’on leur remette une facture papier. Également, une application comme Bump Pay pourrait permettre de payer en « cognant » deux téléphones l’un contre l’autre pour transférer de l’argent d’un utilisateur à l’autre.

Malgré qu’il existe plusieurs solutions possibles pour utiliser le paiement mobile, des compagnies comme Google (Google Wallet), Apple (Apple Pay) et Samsung (Samsung Pay) investissent beaucoup d’argent dans le paiement par NFC. D’autres compagnies comme MasterCard (MasterPass) tentent aussi d’embarquer dans la vague.

Le paiement biométrique

Bien que le paiement biométrique soit beaucoup plus large que ceci (Il permet notamment la reconnaissance des schémas veineux de la main ou du rythme cardiaque. uniques à chacun) , le système Apple Pay permet aux utilisateurs de confirmer leur identité lors du paiement d’une simple application du doigt sur le lecteur biométrique du iPhone pendant que celui-ci est à proximité d’un lecteur sans contact NFC.

Comme les gens ont encore besoin d’adaptation et que la technologie n’est pas encore parfaite, les opinions sont partagées. En effet, certaines personnes ne sont pas favorables à ce type de paiement, car il arrive régulièrement que le lecteur ne reconnaisse pas leur empreinte. Certains craignent même que des voleurs leur coupent les doigts pour pouvoir utiliser leur lecteur biométrique, une situation similaire à celle qui est présentée dans le film Minority Report. En revanche, d’autres personnes aiment ce système parce qu’il est sécuritaire, simple et rapide. D’ailleurs selon un rapport de Tractica, la fabrication des lecteurs biométriques pour téléphone portatif dépassera 1 milliard d’unités d’ici 2021, ce qui voudrait dire qu’approximativement 51 % des téléphones mobiles en Amérique du Nord en seront munis.

Alors que plusieurs terminaux de paiement NFC sont déjà en place, les paiements biométriques et les autres méthodes utilisant le NFC devraient rapidement faire leur place dans les habitudes de paiement. Pour cette raison, en plus de considérer les lecteurs biométriques, il serait pertinent de considérer également toutes les méthodes qui se rapprochent de l’achat en un clic lancé par Amazon, comme les objets portables communément appelés « wearables ».

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