Les restaurateurs appuient la cuisine de rue, mais à certaines conditions
Le 21 novembre dernier, l’Association canadienne des restaurateurs et des services alimentaires (CRFA) s’est présentée devant la Commission permanente du développement économique et urbain et de l’habitation de Montréal pour offrir son appui au projet de cuisine de rue. À la condition que les règles soient les mêmes pour ces restaurants mobiles que pour les autres établissements de restauration, notamment en ce qui concerne l’hygiène et la salubrité, les odeurs, la sécurité et l’évasion fiscale.
« L’industrie de la restauration ne peut être contre la croissance de son secteur, souligne le vice-président de la CRFA, Jean Lefebvre. Cependant, un kiosque de cuisine de rue doit être sujet aux mêmes règles et conditions que le restaurant du coin. »
La ville de Montréal devra également déterminer si ces kiosques doivent être stationnaires ou ambulants. « Nous recommandons qu’ils soient à une distance minimale de 100 mètres d’un restaurant existant, poursuit M. Lefebvre. À titre d’exemple, l’arrondissement de Ville-Marie a déjà de nombreux restaurants qui ne peuvent se permettre d’avoir des kiosques qui se stationnent devant leurs établissements. »
La CRFA encourage la mise sur pied d’un projet pilote afin de pouvoir analyser la situation et en contrôler le développement. De tels projets sont déjà en cours dans les villes de Vancouver, Calgary, Toronto et Ottawa afin d’étudier l’impact de la cuisine de rue et sa popularité. D’ailleurs, certains tests ont déjà été faits à Montréal lors d’événements estivaux et de festivals. C’est à suivre…