Les professionnels optimistes pour la saison touristique 2022
L’Association de l’Agrotourisme et du Tourisme Gourmand du Québec, avec la collaboration de LJM Conseil, a consulté en février les entreprises du secteur sur la prochaine saison touristique. 93 % des 208 répondants se disent très ou assez optimistes en ce qui concerne l’achalandage et leurs revenus pour 2022.
L’optimisme se retrouve chez tous les types d’entrepreneurs : producteurs, artisans-transformateurs, chefs, restaurateurs, aubergistes, propriétaires de gîtes… Plus de la moitié des répondants envisagent des actions liées au développement de leurs entreprises : recrutement de personnel (68 %), maillages d’affaires (58 %) et augmentation de la capacité de production (53 %). À l’inverse, une minorité d’entreprises pensent prendre des actions de réduction des activités : fermeture partielle (27 %), report de lancement d’une activité (17 %) ou mises à pied (3 %).
Plusieurs enjeux sont ciblés : trouver ou conserver la main-d’œuvre (76 %), s’approvisionner en fournitures matérielles ou alimentaires (58 %), gérer les attentes des visiteurs (45 %), assurer la relève entrepreneuriale (44 %) et offrir de la formation, du mentorat et des connaissances stratégiques (38 %). En ce qui concerne les finances, l’enjeu principal concerne la masse salariale (79 %). La difficulté à trouver des programmes d’aide financière (69 %) et le manque de capacité d’investissement (58 %) sont donc très ou assez importants.
Hausse des prix
Près de trois quarts des répondants ont, en 2021, fait une ou plusieurs demandes d’aide financière auprès du gouvernement, qui à 82 % ont été acceptées. Les répondants qui n’en ont pas fait donnent plusieurs raisons : le manque de connaissance des programmes, la lourdeur bureaucratique et l’absence de cohérence avec les besoins de l’entreprise. 56 % des répondants prévoient de rechercher des programmes d’aide financière en 2022.
D’ici là, 90 % prévoient une hausse des prix de leurs visites, activités ou produits pour la saison touristique 2022, mais elle devrait être importante pour seulement 13 % d’entre eux. Ces derniers la justifient par des coûts plus élevés des matières premières (97 %), une masse salariale plus importante (83 %) et le coût de l’essence pour les livraisons (66 %).
Pour voir le sondage en entier : AATGQ – Sondage entreprises – Prévisions 2022