LE COMMERCE DE L’ALIMENTATION ET DE LA RESTAURATION ALIMENTAIRE
Les biais cognitifs qui affecte la prise de décision... quelques citations qui nous aide à comprendre le sujet
Biais cognitif
« Les biais cognitifs brouillent nos décisions. » — Soll et al. (2021, p. 23)
« Les biais cognitifs brouillent nos décisions. Nous nous reposons trop lourdement sur les jugements machinaux, intuitifs, et même lorsque nous nous efforçons d’établir un raisonnement, notre logique est souvent paresseuse ou erronée. » — Soll et al. (2021, p. 24)
« Le problème est que nous voyons le passé à travers de nombreux filtres qui déforment nos perceptions. Nos interprétations de l’expérience sont donc biaisées, et les jugements et décisions que nous fondons sur elles peuvent être malavisés. » — Soyer et Hogarth (2021, p. 36)
« Il est important de neutraliser nos biais pour mieux appréhender les situations et prendre de meilleures décisions. » — Yves Le Bihan (2021, p. 130)
« En particulier, nous avons tendance à rechercher et à exploiter des faits qui confirment nos convictions et nos hypothèses, à ignorer ou à repeindre en rose ceux qui les contredisent — opération de construction et d’interprétation sélective de l’expérience appelée “biais de confirmation.” » — Soyer et Hogarth (2021, p. 38)
« Le biais de confirmation mène par exemple les gens à ignorer des preuves qui contredisent leurs idées préconçues. » — Kahneman, Lovallo et Sibony (2021, p.45)
« Ce dernier nous pousse à chercher des informations qui viennent étayer notre instinct ou point de vue actuel tout en évitant celles qui le contredisent. » — Hammond et al. (2021, p. 62)
« Le biais de confirmation affecte non seulement vers qui ou vers quoi nous nous tournons pour recueillir ces preuves, mais aussi la manière dont nous les interprétons, ce qui nous amène à accorder trop de poids aux informations qui corroborent et trop peu à celles qui réfutent. » — Hammond et al. (2021, p. 62)
Biais d’ancrage
« Tandis qu’il réfléchit à une décision, l’esprit accorde un poids disproportionné à la première information reçue. Les données, estimations ou impressions initiales viennent ancrer les pensées et les évaluations qui s’ensuivent. » — Hammond et al. (2021, p. 59)
Selon Mermet (2021, p. 15), le biais de disponibilité est notre propension à fonder nos raisonnements sur les informations immédiatement disponible dans notre mémoire et donc à négliger un volume conséquent d’informations (c’est-à-dire toutes les informations qui nécessitent un effort cognitif pour y accéder).
Manuel de gestion-réflexion / Christian Latour
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La première version de ce texte a été mise en ligne le 4 janvier 2022.
Notes
[1] L’attention est déterminante dans la façon dont nous exécutons n’importe quelle tâche.