Les HRI, 4e industrie la plus touchée par la pénurie de main-d’oeuvre
Des données diffusées cette semaine par l’Institut de la statistique du Québec et relayées notamment par l’Association hôtellerie Québec démontrent, si besoin était, que la pénurie de main-d’oeuvre est bel et bien réelle et qu’elle frappe particulièrement les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie.
« Au cours du deuxième trimestre 2018, il y avait en moyenne 116 440 postes à pourvoir au Québec, lit-on dans le Portrait des postes vacants au Québec. Il s’agit d’une hausse de 32 580 postes vacants comparativement à la même période en 2017. Depuis que les données sont compilées en 2015, c’est la première fois que ce nombre dépasse la barre des 100 000 postes vacants en moyenne au cours d’un trimestre. »
Si les régions de Montréal et de la Montérégie comptent le plus grand nombre de postes vacants, c’est dans la Capitale-Nationale qu’on retrouve le plus fort taux de postes vacants (3,9 %), « soit le nombre de postes vacants exprimé en pourcentage de la demande de travail (la somme de l’emploi salarié et des postes vacants) ». La région de Québec est également celle qui a vu ce taux augmenter le plus drastiquement au cours des 12 derniers mois (+ 1,7 %).
Sans surprise, quelques industries sont particulièrement concernées par ce phénomène. Si la fabrication compte le plus grand nombre de postes vacants (16 630), les services d’hébergement et de restauration ne sont pas loin : avec 12 820 emplois inoccupés, cette industrie figure dans une peu envieuse 4e position, juste derrière le commerce du détail et l’univers des soins de santé et de l’assistance sociale.
(D’après communiqué)