Chaque tempête de neige que l’hiver 2007-2008 a déversé sur le Québec nous a été amenée par une dépression climatique. Certaines de ces bordées de neige ont causé des désagréments entre autres par l’annulation de plusieurs réservations, mais aussi par tous les petits inconvénients qui y sont rattachés : déneigement, planchers et tapis souillés par les flaques de gadoue et le calcium, etc. Il y a à peu près seulement les skieurs et les motoneigistes qui y ont trouvé leur compte.
L’économie chancelle
Mais la vraie dépression qui, selon bien des analystes économiques, touche actuellement nos voisins du sud, aura-t-elle des effets ici ? Tous les jours, de nouveaux éléments nous permettent de croire qu’elle en aura, mais sûrement de façon moins dramatique et sur une moins longue période. En cette ère de bas taux d’intérêts et où les banques et les prêteurs ont réouvert les cordons de la bourse pour les projets dans notre secteur, on a vu une croissance démesurée du nombre d’établissements de restauration au Québec. Si un ralentissement économique a lieu bientôt, on devrait voir un réajustement de l’offre et de la demande en restauration.
Seuls ceux qui auront les reins assez solides pourront tirer leur épingle du jeu. Rien ne sert d’être alarmiste, mais il s’agit de rester prudent en évitant le surendettement.
Dépôt du rapport de la CAAAQ
Le secteur agroalimentaire québécois aura aussi connu une forme de dépression avec la publication du rapport Pronovost, présentant les recommandations de la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois. Ce rapport pourrait éventuellement avoir un effet sur la qualité et la variété des produits québécois que vous achetez. Il dénonce notamment le fait que le système actuel ne stimule aucunement de grandes catégories de producteurs pour réaliser des produits de la meilleure qualité possible. Ceci aurait entraîné un grand retard dans nos techniques d’agriculture.
Par ailleurs, le rapport préconise d’apporter une aide aux petits producteurs, ce qui faciliterait sans doute l’apport de plus de variété dans les produits locaux et permettrait à ces producteurs d’être plus compétitifs. Même si le ministre Laurent Lessard profite de chaque discours pour inciter les Québécois à l’achat local, si la variété proposée et le prix ne sont pas satisfaisants, on continuera à acheter les produits
états-uniens et chinois. On verra si le gouvernement actuel aura le courage de suivre les recommandations du rapport de la CAAAQ. On a toutefois vu que, d’entrée de jeu, le gouvernement n’a pas l’intention de bouger afin de briser le monopole de notre puissant syndicat des agriculteurs, l’UPA, décrié par la commission. C’est une histoire à suivre !
N’hésitez pas à communiquer avec nous pour nous faire part de vos états d’âme sur la situation actuelle et future de l’économie québécoise à l’adresse suivante : [email protected]. Je vous invite également à consulter notre site Internet à l’adresse www.hrimag.com pour commenter les articles qui vous touchent de près.
Bonne fin d’hiver, en espérant que Dame Nature nous offre enfin un peu de répit !
Tantôt eau de vaisselle tantôt nectar sublime, le café en restauration a bien évolué au fil des âges. Comment trouver le juste milieu qui convient à votre clientèle tout en générant des profits ?
Irish coffee
Espresso avec du whisky et de la crème
Café frappé
Espresso froid, crème et vanille, le tout passé au mélangeur
Liégeois
Espresso allongé froid, lait froid et crème glacée à la vanille
Espresso
Extraction de 25-30 secondes et environ 40 ml d’eau
Cappuccino
Café composé d’un tiers de café espresso, d’un tiers de lait chaud et d’un tiers de mousse saupoudrée de cannelle ou de cacao
Espresso Americano
Espresso allongé auquel on ajoute de l’eau chaude chauffée à part
Cappuccino glacé
Espresso court froid, lait froid et glace
Latte
Espresso allongé et lait chaud avec lait moussé à la surface qui peut être aromatisé avec du sirop
Macchiato
Espresso court, lait chaud et mousse de lait
Espresso allongé
Espresso avec une extraction de 45 secondes et environ 40-50 ml d’eau
Espresso court
Espresso avec une extraction de 20-25 secondes et environ 20 ml d’eau
Filtre
Café préparé avec une cafetière filtre régulière
Viennois (ou con panna)
Espresso allongé, lait chaud et crème fouettée
Servir du bon café, est-ce pour vous ?
En restauration, le bon café voisine souvent l’imbuvable. Certains restaurants se voient désertés à l’heure du café. Et le dessert y passe ! De là des pertes de revenus importantes... Mais ce ne sont pas toutes les clientèles qui tiennent à avoir un café de qualité. Il s’agit de sonder la vôtre pour savoir si elle est déçue de son expérience café chez vous ou si le produit lui convient parfaitement. Si vos clients apprécient le café de spécialité, n’hésitez pas à investir pour les satisfaire, mais n’oubliez pas que les vrais amoureux du café ne toléreront pas des espressos de qualité médiocre.
Selon Dany Marquis, directeur de la Brûlerie du Quai, en Gaspésie, certains restaurateurs commencent à prendre conscience de l’importance de servir un bon café dans leur restaurant. Mais de là à agir en conséquence, on est loin de la coupe aux lèvres... M. Marquis explique qu’il en coûterait pourtant environ 700 $ pour l’achat d’une cafetière filtre de grande qualité et de 3000 $ pour une cafetière espresso permettant de préparer des cafés de spécialité de toutes sortes. Il s’agirait aussi de donner une formation à ses employés et de se procurer des grains de meilleure qualité. Le principal obstacle que vivent les restaurateurs pour offrir du café de qualité viendrait de leurs
fournisseurs qui les fidélisent par la contrainte en leur prêtant l’équipement gratuitement et en leur offrant un service de réparation avec contrat à long terme. Une situation paradoxale se dessine : dans le restaurant, tout leur appartient, sauf la cafetière ! « Je crois qu’il ne
faut pas voir un manque de volonté des restaurateurs, mais plutôt une stratégie de mise en marché bien huilée qui lie les mains des restaurateurs », poursuit M. Marquis.
Les variétés de café Deux types principaux de plants se partagent la production mondiale de café de nos jours : l’arabica (Éthiopie) et le robusta (Zaïre). Le premier, peu caféiné, représente 70 % de la production mondiale et est apprécié pour sa qualité alors que le deuxième est précoce, résistant aux maladies, robuste, de qualité moyenne, au goût amer et fort et contient deux fois plus de caféine que l’arabica.
Un autre obstacle à l’amélioration du café en restauration est qu’il est difficile pour le restaurateur et ses employés de s’habituer à considérer le service du café au même titre que celui du vin. En effet, quand un client commande un café, personne ne pense à lui demander lequel. Pourtant, dans l’univers du café, on utilise le terme grands crus, tout comme en sommellerie, pour désigner les cafés de grande qualité, tels que le café jamaïcain Blue Mountain, considéré comme le meilleur au monde.
Il est même possible de concocter une carte des accords cafés et desserts. En Europe, plusieurs restaurants haut de gamme se sont lancés dans le mariage cafés et plats. Offrir un choix de trois grains de café différents qui s’accorderaient avec le goût fruité ou chocolaté de vos desserts serait judicieux pour certains restaurants.
Proposer des cafés alcoolisés est également une bonne idée en fin de repas. Il semble en général que dès qu’un client en commande, les autres clients l’imitent. Une bonne raison de proposer de tels cafés à vos
clients...
L’exemple de McDonald’s
Le café de spécialité devient de plus en plus populaire, et surtout le bon café. La preuve ? Même McDonald’s mise sur le café de spécialité avec des établissements spécialisés dans le domaine. Aux États-Unis, une bannière appelée McCafé sert depuis longtemps des cafés de spécialité alors qu’au Canada, son arrivée e st très récente. Chez nos voisins, le géant Starbucks a même éprouvé des difficultés en bourse à la suite de l’arrivée sur le marché du nouveau concept de McDonald’s. Une véritable guerre a cours entre les deux bannières. Le McCafé, une entité à part du restaurant, offre cappuccinos, espresso, lattes, chocolats chauds, thés et tisanes avec viennoiseries et pâtisseries. Trois établissements sont ouverts au Québec, tous dans les environs de Montréal.
Tout a son importance dans la préparation d’un café
Chaque élément de la confection d’un café est important : le choix des grains, la torréfaction, la mouture, la mesure de la bonne quantité d ’eau et de café, etc. Si un seul élément vient à manquer, votre café sera décevant. Du grain à la tasse, rien ne peut être négligé.
La torréfaction
Avant de pouvoir consommer les grains de café, il est nécessaire de les torréfier, c’est-à-dire de les faire griller à haute température. Selon le temps où les grains sont exposés à la chaleur, ils auront un goût plus ou moins prononcé et fort (corsé et amer) et prendront une couleur de plus en plus foncée (du blond au noir). Le niveau de caféine, pour sa part, reste inchangé.
Les règles de l’art pour la préparation d’un espresso
Temps d’extraction
20 à 30 secondes (idéal 25 secondes)
Quantité d’eau
35 g (42,5 ml) d’eau
Quantité de café
7-9 g de café
Qualité de l’eau
Eau filtrée, de préférence (eau sans chlore)
Achat d’une machine à filtrer l’eau : retour sur investissement en moins d’un an
Température de l’eau
90°C à 95°C
Ne jamais faire bouillir l’eau, sauf pour le café turc
Pression de la machine
8-10 atmosphères (ou bars)
Les machines sont souvent à 15 bars à l’achat : il est important d’ajuster ce niveau de pression
Lait
Faire chauffer à près de 70°C (s’il atteint 70°C, il faut le jeter) et le mousser une seule fois
On peut cependant le faire chauffer plusieurs fois
Préférer du lait à 3,25 % pour plus d’onctuosité, le lait écrémé est toutefois plus facile à faire mousser
La crema parfaite
La crema parfaite possède une épaisseur d’environ 4 mm et une belle couleur noisette
Si vous respectez les règles de l’art pour réaliser un espresso, il n’y a aucune raison pour que la mousse, ou crema, ne soit pas au rendez-vous, selon les experts. Une crema parfaite possède une épaisseur d’environ 4 mm et une belle couleur noisette. Le choix de la mouture est primordial pour sa réussite. Une mouture trop grossière ne donnera presque pas de mousse et une mouture trop fine donnera un goût amer au café. Il est aussi extrêmement important de faire un entretien régulier de votre machine. Un café ne sera pas à son meilleur si des résidus de café viennent modifier son goût. Prenez l ’habitude de nettoyer à fond votre machine après chaque journée de travail. La plupart des machines ont également un cycle de lavage automatique.
Que faire pour améliorer son offre de café ?
Quand on demande aux spécialistes du café ce qu’il faudrait faire pour améliorer l’offre de café en restauration au Québec, ils recommandent unanimement de miser sur la formation des employés. Il est évident que l’achat d’une bonne machine à café et de bons grains de café constitue la base d’un changement. Toutefois, si vos employés ne savent pas utiliser tout le potentiel de ce qu’ils ont entre les mains, vos efforts ne seront pas payés de retour. Une simple formation de quelques jours pourrait transformer vos employés en un personnel habile à la confection de d ifférents cafés. Sevan Istanboulian, président de Toi, Moi & Café, souligne que le service du café est souvent le dernier souci des restaurateurs alors que le café est l’élément du menu qui rapporte le plus tout en coûtant le moins cher. « Chaque cent investie peut rapporter 25 cents. »
Le café filtre est plus caféiné que l’espresso !
Cela peut paraître surprenant, mais une tasse de café filtre est plus riche en caféine qu’un petit espresso ! En fait, la teneur en caféine dépend beaucoup du mode de préparation. La concentration de la caféine est proportionnelle au temps de contact entre l’eau et le café moulu. Donc un café filtre, qui passe lentement, est plus caféiné !
Barista : qu’est-ce que ça mange en hiver ?
Considéré comme le sommelier du café, le barista connaît sur
le bout des doigts les différents cafés espresso et ses machines à café. Capable de réaliser des cafés à la perfection, il exerce parfois l’art du café qu’on appelle latte art. Il s’agit de réaliser des motifs à même la mousse du café ou avec des ingrédients tels que la poudre de cacao. Certains baristas sont de véritables virtuoses, réalisant des coeurs, des animaux, des sourires, des fleurs et bien d’autres motifs. L’art du latte, c’est ce que M. Marquis appelle « l’effet wow ». Il a formé ses employés à cet art.
Une simple formation de quelques jours pourrait transformer vos employés en un personnel habile à la confection de différents cafés
Baristas en compétition
Anthony Benda, du Café santé Veritas, qui a obtenu la 3e place
au concours de barista du Salon canadien du café & du thé 2006, a accepté de témoigner de son expérience à ce concours. « Quatre juges évaluent la technique et la saveur des cafés. Une vingtaine de baristas étaient présents au concours et devaient réaliser trois cafés par juge dans un laps de temps de 15 minutes. Quelques-uns faisaient des motifs dans leurs cafés, mais il s’agit seulement d’un plus. Nous ne sommes pas évalués pour ça. » M. Benda compte se présenter en 2008 au même concours qui se tiendra à Montréal. Il conseille aux passionnés qui souhaitent s’y présenter de consacrer beaucoup de temps à la recherche et à la préparation. Pour sa part, il a auparavant travaillé à Vancouver dans un café où il réalisait 600 cafés par jour. Depuis son arrivée à Montréal il y a deux ans, il continue à se perfectionner e t à essayer de nouvelles techniques.
Événements : une année exceptionnelle pour le café
D’importants salons du monde de l’alimentation font une large place au café en 2008. Le salon canadien du café & du thé est évidemment le salon à visiter pour ceux qui veulent s’informer sur le café ou assister à un concours d’habileté. Ce salon, qui a lieu dans une ville canadienne différente à chaque édition, s’arrête cette année au Québec. Le SIAL Montréal et le salon Rendez-vous HRI ont également prévu d’aborder ce
thème dans leur programmation.
Salon canadien du café & du thé 21 et 22 octobre 2008 Palais des congrès de Montréal www.coffeeteashow.ca
SIAL Montréal 23 au 25 avril 2008 Palais des congrès de Montréal www.sialmontreal.com
En manque d’inspiration ?
Les cafés aromatisés sont de plus en plus populaires. Si vous désirez attirer une clientèle avide de nouvelles saveurs, innovez en offrant des cafés latte aromatisés avec des sirops ou des épices. N’oubliez pas non plus les cafés alcoolisés qui peuvent faire augmenter votre chiffre d’affaires. Voici quelques idées :
Alcools
Calvados
Cognac
Curaçao
Martini
Grand Marnier
Vodka
Saveur de rhum
Crème de menthe
Amaretto
Tequila
Cointreau
Irish cream (Baileys)
Champagne ou vin mousseux
Brandy
Tia Maria
Ingrédients
Clous de girofle
Cardamone, safran, girofle, cannelle
Zeste d’orange et de citron
Cacao
Sirops de chocolat, vanille, framboise, noisette, amande, caramel, banane, orange
Cultivé par les Chinois autour de 2500 avant Jésus-Christ, puis adopté par les Japonais et les Indiens, le thé a fait des adeptes dans le monde entier au fil des siècles. Il est aujourd’hui la deuxième boisson au monde après l’eau. Depuis quelques années, il fait un retour en force en Occident, surtout en raison de la popularité grandissante du thé vert reconnu pour ses bienfaits sur la santé. À vous de profiter de cet engouement !
« Le thé Salada, ou en sachet, règne en maître en restauration »,
clame Dany Marquis, directeur de la Brûlerie du Quai, en Gaspésie. Ses clients restaurateurs ne jurent que par le sachet, trouvant trop compliqué le nettoyage et l’entreposage de boules ou de cuillères à infuser ainsi que l’achat de théières individuelles. Le sachet, constitué de thé broyé semé de branchages et de bien d’autres éléments indésirables, représente pourtant 75 % de la consommation mondiale de thé. Sevan Istanboulian, président de Toi, Moi & Café, croit, pour sa part, que le thé en feuilles se voit de plus en plus dans les établissements de restauration. Pierre Watters, importateur au Canada des thés russes Kusmi, est du même avis. « Un soupçon d’intérêt commence à faire son chemin au Québec. » Le thé en feuilles, souvent vendu en vrac, est souvent peu pratique pour les restaurateurs. En effet, utiliser les feuilles libres complique le nettoyage. D’abord, après l’infusion des feuilles, il s’agit de les retirer de la théière, ce qui nécessite un instrument qu’on va devoir laver et entreposer. Jeter les feuilles déjà infusées peut également devenir un casse-tête. La solution, selon M. Watters : le sachet de feuilles entières. Plusieurs compagnies en commercialisent sous la forme de sachets ronds, carrés, rectangulaires ou pyramidaux.
Investir dans le thé rapporterait 15 fois le prix coûtant
Jacques Gauthier, du groupe Restos Plaisirs, qui possède entre autres les restaurants Cochon Dingue, à Québec, nous explique que tous ses restaurants Cochon Dingue servent du thé en feuilles (en vrac) depuis 10 ans. Une cuillère à pince lavable est utilisée pour l’infusion. L’introduction de thé en feuilles dans ses restaurants s’est faite difficilement au début, mais, aujourd’hui, la clientèle y est habituée et l ’apprécie. Offrir du thé de bonne qualité est-il aussi rentable que le café ? Selon M. Istanboulian, ça ne fait aucun doute. Toutefois, seulement les restaurants haut de gamme y trouveraient leur compte. La clientèle y voit un aspect chic et exotique plaisant. Le coût d’un infuseur, d’environ 15 $, est peu élevé, surtout si on pense au prix des carafes de vins qu’on trouve en quantité dans certains restaurants chics. Investir dans le thé rapporterait, selon M. Istanboulian, 15 fois le prix coûtant. Voilà un investissement payant ! M. Watters est également d’avis que l’investissement rapporte. Qu’il soit pur ou aromatisé, le thé que vous servez à vos clients devrait être composé de feuilles et non de branchages ou d’autres débris. Consultez votre fournisseur qui pourra vous conseiller sur les thés de meilleure qualité qui sont disponibles au Canada.
Respectez les consignes du fabricant, mais calculez environ...
Température recommandée
Thés noirs : 90°C à 95°C
Thés verts : 60°C à 75°C
Durée d’infusion recommandée
Sachet : 3 à 5 minutes
Thés noirs : 5 minutes
Thés verts : 3 minutes
Quantité de thé en feuilles pour une tasse d’eau
Thés noirs : 2 g
Thés verts : 5 g
Comment réussir le thé parfait
Première règle à respecter autant pour le thé que pour le café : ne faites jamais bouillir votre eau. Tous les experts vous le diront : la température ne devrait pas dépasser 95°C, selon le type de thé. L’eau doit être frémissante sans encore bouillir à gros bouillons. Tout comme dans le cas du café, il convient d’utiliser une eau de qualité, filtrée ou de source. Pour réchauffer votre théière, mettez-y un peu d’eau chaude avant d’y faire votre thé. Retirez cette eau avant d’y mettre vos feuilles ou votre sachet. Si vous utilisez du thé en vrac, mettez une cuillère à thé par tasse plus une autre pour la théière. Si vous faites du thé en sachet, utilisez-en un seul pour deux tasses. Ajoutez-y la bonne quantité d’eau et laissez infuser le temps nécessaire, qui d iffère d’un thé à l’autre. Le laisser infuser plus longtemps que nécessaire le rendra trop fort et imbuvable. Retirez ensuite les feuilles et servez dans les tasses. Laissez reposer quelques minutes afin d’obtenir une température tiède-chaude. C’est ainsi que le thé sera à son meilleur. Pensez à toujours servir le thé accompagné d’un peu d’eau chaude au cas où il serait trop fort. Évitez les ajouts qui pourraient altérer le goût du thé tels que le citron. Une tranche d ’orange serait préférable afin de conserver l’authenticité du goût, cette dernière n’étouffant pas toutes les saveurs comme le citron.
Entretien de la théière
Il est recommandé par la plupart des spécialistes du thé de ne pas laver les théières au savon. Lavez-les simplement à l’eau bouillante et faites-les sécher à l’air. Les théières absorbent facilement les odeurs et votre thé pourrait goûter le savon !
Enlevez les couvercles de vos théières quand elles ne servent pas, sinon elles pourraient moisir. Vous pouvez aussi ajouter quelques feuilles de thé à l’intérieur afin de les protéger de l’humidité.
Conservation du thé
Durée de conservation Thés noirs : 2 ans Thés verts : quelques mois
Conservez le thé dans une boîte de métal hermétique. Il convient
également de ne pas conserver le thé dans la cuisine, qui regorge
d’odeurs indésirables qui pourraient altérer son goût.
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