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Le Xavier : un resto-bar dans une maison patrimoniale

 
27 juillet 2022
Crédit photo: Le Xavier
  • Ouverture officielle : juin 2022
  • Nombre de places : 75 places assises à l’intérieur et 60 places à l’extérieur
  • Propriétaires : Maxime et Yannick Laforest, Mathieu Jean-Marie, Maxime Dupré

Le resto-bar Le Xavier offre à ses clients de pouvoir manger, festoyer et dormir sous un même toit, au cœur du Vieux-Terrebonne.

Les frères Maxime et Yannick Laforest - également propriétaires de la brasserie McTavish dans le Vieux-Terrebonne – se sont associés à Mathieu Jean-Marie et Maxime Dupré de Construction Vilan - entrepreneurs spécialisés dans la rénovation de bâtiments patrimoniaux dans le Vieux-Terrebonne -, pour restaurer et agrandir la maison patrimoniale datant de 1804, située au coin des rues Saint-François Xavier et Sainte-Marie. Il leur a fallu plus de deux ans pour faire approuver les plans de l’agrandissement de la maison par la ville et les experts en patrimoine du ministère de la Culture.

Le cachet patrimonial du bâtiment a été préservé : le toit en bois d’origine a été entièrement restauré et plusieurs éléments d’origine ont été conservés comme le plancher, les fenêtres et les poutres. La maison dispose aujourd’hui d’un espace de 2000 pieds carrés abritant un restaurant avec une salle privée, une grande terrasse et une petite cour intérieure. Deux appartements à louer ont été aménagés à l’étage pour permettre aux visiteurs de prolonger les festivités après un repas ou un spectacle. Construction Vilan a remporté six lauréats aux 14e Grands Prix du Design pour l’architecture du projet, son design et la qualité de la construction.

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La création d’un personnage fictif

Le design a été confié à Stéphanie Bélanger de Rebel design. « Nous avons créé le personnage fictif et insolite de Monsieur Xavier, en référence au nom de la rue, Saint-François Xavier, un missionnaire espagnol du 16e siècle pour inspirer le décor, fait savoir la designer, dans un communiqué. On retrouve une foule d’objets de collection et d’antiquités, comme s’il s’agissait de souvenirs qu’il aurait rapportés de ses voyages. »

La demande était aussi de créer un endroit où il fait bon se réfugier et où l’ambiance est à la fête. L’abondance de plantes qui envahissent le décor donne l’impression que la nature prend le dessus sur l’espace, à l’image d’une cachette secrète oubliée. Une ancienne petite verrière fenestrée sur 3 côtés abrite une banquette en U. Le petit espace caché a été transformé en un cabinet des curiosités recouvert de la tapisserie d’époque et décoré avec des objets originaux qui visent à stimuler l’imaginaire.

Pour le restaurant, une murale a été réalisée sur mesure par l’artiste montréalaise Aurore Danielou. Renfermant des images cachées inusitées comme un cône orange et Mickey Mouse, elle devient un jeu de cherche et trouve. Plusieurs « œil magique » - illusion d’optique avec des images 3D - avec des images inusitées à l’intérieur sont également à découvrir dans le corridor menant à la salle de bain qui est décorée avec des vitraux religieux et des crucifix.

D’autres toiles d’artistes locaux – régulièrement changées – sont exposées dans la salle privée de 24 places qui a un accès direct sur la cour intérieure privée. L’espace permet de recevoir des événements corporatifs et des réceptions comme des anniversaires et des mariages.

Quant au 2e étage, il a été ouvert pour aérer l’espace et révéler le toit cathédral en bois d’origine ; l’éclairage a été pensé pour mettre en valeur les éléments architecturaux comme le foyer de pierres. Le bar central a été fait sur mesure avec près de 1000 livres trouvés dans un presbytère.

Une cuisine de saison évolutive

Le chef Jean-Philippe Darveau, anciennement traiteur et copropriétaire du restaurant, a pour sa part concocté « un menu à son image : jeune, créatif et surprenant ». Il propose entre autres des carottes nantaises nappées de labneh et de sauce Buffalo avec chapelure et aneth ; une salade d’été de la microferme l’Enracinée ; un demi-poulet de Cornouailles sur pâtes fraîches, pesto à la fleur d’ail et fromage Louis d’Or ; un bœuf Galloway au bleu d’Elizabeth.

Les aliments du Québec sont mis en valeur et certains viennent de Terrebonne même, comme la burrata de BRUT. Fabrique Gourmande. Le chef fait également appel aux services d’un cueilleur pour lui fournir différents produits, dont certains méconnus comme la salicorne et les câpres de baies de sureau. Tous les mercredis, un menu gastronomique constitué de 6 plats servis en 3 services est servi. Son contenu change chaque semaine, selon les arrivages.

Parallèlement, le sommelier Simon Di Battista, qui affectionne particulièrement les vignerons artisanaux, est responsable de la carte des vins d’importation privée.

Le Xavier, 804 rue Saint François Xavier, Terrebonne :

Mots-clés: 14 Lanaudière
Ouverture / Rénovation
Design et décoration
Restauration

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