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Le Roseline : Plonger dans les années ’30 et arrêter le temps

 
23 janvier 2020 | Par Marie-Ève Garon
  • Ouverture officielle : 24 janvier 2020
  • Nombre de places assises : 56 + 45 en terrasse
  • Superficie : environ 1 900 pieds carrés
  • Propriétaire : Jean-Marc Renaud
  • Chef : Alex Collyer (Bon Vivant et Taverne sur le Square)
  • Sommelier : Martin Laroche

Le Roseline, nouveau concept hybride de café & bar à vin nous plongeant dans le Montréal des années ’30, ouvre ses portes aux confins du Plateau Mont-Royal et du quartier Mile End. Jean-Marc Renaud, l’homme derrière cette idée originale, compte de nombreuses années d’expérience en tant que directeur artistique au cinéma et à la télévision. Il a également fait des études en design et obtenu un diplôme de l’École Hôtelière de Montréal. Le Roseline, c’est la somme de ses expériences, de son expertise, de ses inspirations et de la mémoire familiale qui, depuis plusieurs générations, s’enracine dans ces effervescents quartiers.

« Je voulais créer un lieu où le temps s’arrête. Je crois qu’on est, de plus en plus, à la recherche d’endroits où on peut décrocher, ralentir et revenir à l’essentiel », glisse Jean-Marc Renaud. Il a choisi de camper son concept dans les années ’30 pour différentes raisons, notamment afin de pouvoir retourner dans les souvenirs familiaux. Le nom « Roseline » est d’ailleurs un clin d’œil au prénom de sa mère, Rose-Marie, et de sa sœur aînée, Line.

En élaborant son projet, le restaurateur a constaté que sa famille vient du Plateau Mont-Royal et du Mile End depuis trois, voire quatre générations. « C’est assez exceptionnel ! J’ai pensé que ce serait intéressant de le traduire dans mon projet. Mes grands-parents vivaient au rythme des années ’30 et c’est ce que j’ai voulu mettre en place. » C’est-à-dire faire en sorte que la clientèle se sente transportée ailleurs, tout en retrouvant l’essence de cette époque. « Peut-être qu’on se rendra compte que ce qu’on vit actuellement, ce rythme effréné, ce n’est pas la normalité. Peut-être que, malgré l’après-guerre et tous les problèmes qui sévissaient alors, la joie de vivre ainsi que le rapport au temps et à l’essentiel étaient plus près de la normalité qu’aujourd’hui. »

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Comme au cinéma

Le somptueux décor vintage met en scène des éléments éclectiques pouvant rappeler un vieux lobby d’hôtel en plein cœur de Buenos Aires et un je-ne-sais-quoi de familier. Les jeux de lumières, les tons sombres et la pluralité des matières (brique, bois, cuir, velours…) créent un lieu vibrant et fort invitant. Le parcours professionnel de Jean-Marc Renaud, spécifiquement ses connaissances en matière de reconstitution de décor, lui ont permis d’assumer entièrement le design de l’établissement. Ses nombreux voyages à l’étranger ont aussi teinté l’atmosphère d’une aura cosmopolite. « Quand j’étais petit, mes grands-parents étaient encore vivants. Les salons doubles de l’époque, je les ai vus, je les ai sentis. J’ai donc pu pratiquement les recréer et c’est ce que les gens aiment : avoir l’impression d’être transportés. Plusieurs me confient également que le décor leur rappelle Paris, Londres ou le quartier SoHo. »

Dès le petit matin, les passants peuvent attraper leur café matinal et une viennoiserie. Le menu du soir, signé par le chef Alex Collyer, redonne ses lettres de noblesse à des plats classiques comme le pot-au-feu, l’omelette norvégienne et les pâtes alle vongole, tout en faisant la part belle à des valeurs sûres comme le tartare de bœuf, les œufs mimosa, les betteraves à la crème sure et au raifort. La carte des vins d’importation privée, majoritairement français, biologiques ou nature, est élaborée par le sommelier et comédien Martin Laroche.

Le local, qui se trouve au rez-de-chaussée d’un projet d’hébergement collaboratif comprenant huit chambres, aura un accès de l’intérieur au reste du bâtiment, à la manière d’un hôtel-boutique. La nouvelle enseigne demeurera, à l’avenir, une proposition unique. « Je suis un concepteur-né : si j’avais à recréer un Roseline ailleurs, je lui donnerais une autre identité. Le lieu, souvent, parle de lui-même. Ce fut le cas ici. »

(Photos fournies par Le Roseline)

Mots-clés: 06 Montréal
Ouverture / Rénovation

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