Le Hopkins a tout pour plaire
- Ouverture officielle : 20 juin 2017
- Propriétaires : Liam Hopkins et Nicolina Servello
- Nombre de places : 45
- Cuisine : du marché, de saison
- Chef : Liam Hopkins
- Direction artistique : Nicolina Servello
- Architecte : ARC Design
- Style : élégant et moderne
Le quartier de Notre-Dame-De-Grâce, à Montréal, n’est pas reconnu comme étant une destination gastronomique où abondent les bonnes tables. Les partenaires d’affaires Liam Hopkins et Nicolina Servello souhaitaient offrir à leur quartier d’adoption un restaurant qui n’aurait rien à envier aux plus grandes tables de la ville. Ainsi est né le Hopkins.
Liam Hopkins a misé gros en ouvrant son premier restaurant. Le chef avait fait ses classes au sein de services de traiteur. Il s’agit donc de sa première expérience en tant que chef propriétaire. Même son de cloche du côté de Nicolina Servello, qui a longtemps travaillé dans l’industrie des traiteurs. Elle assume maintenant deux rôles au Hopkins : celui de directrice de la restauration et celui de directrice artistique. Les deux apprentis restaurateurs ont fait un pari risqué, mais le résultat est à la hauteur de leurs attentes. Ouvert depuis à peine deux mois, le restaurant Hopkins ne cesse de cumuler les éloges.
« Si j’ai pris ce risque, c’est parce que je croyais sincèrement au potentiel de Liam, raconte Nicolina. Selon moi, c’est un jeune chef extrêmement visionnaire et talentueux qui va aller loin. Je me plais à dire qu’il fait de la haute gastronomie « urbaine ». Ses plats sont raffinés et travaillés, sans être prétentieux. »
Plus qu’un design, une signature
Le concept du restaurant a été entièrement élaboré par Nicolina Servello. En plus d’avoir conçu le décor époustouflant du Hopkins, la femme d’affaires est également responsable de la signature visuelle. Elle a veillé aux moindres détails : le logo, la vaisselle et même le stylisme culinaire de chaque plat.
Le projet mijotait dans sa tête depuis plusieurs années, mais Nicolina était bien loin de s’imaginer qu’il se concrétiserait un jour. Les nombreux voyages de la restauratrice ont inspiré le style et le concept du Hopkins qui se veut un lieu raffiné, autant dans le décor que dans l’assiette.
« Chaque fois que je voyais quelque chose que j’aimais, je le prenais en photos, confie-t-elle. J’avais un immense cahier rempli d’échantillons, de photos et de collages. Lorsque le projet a vu le jour, j’avais une idée très claire de ce que je voulais. » Tout a donc été fait sur mesure et à la main par des artistes locaux, d’après les esquisses de la directrice artistique : les tabourets, le bar, les luminaires, les tables et les chaises, entre autres.
Le papier peint, pièce maîtresse du décor, a, pour sa part, été réalisé à la main à Milan. Il évoque les quatre éléments, la terre, l’eau, l’air et le feu. La propriétaire est retournée à son pays d’origine pour dénicher l’artiste capable de réaliser sa folle idée : un papier peint « vivant » qui ne laisserait personne indifférent.
Dans son ensemble, le restaurant Hopkins ne semble effectivement laisser personne indifférent.
(Crédit photo : Restaurant Hopkins)
Pour suivre le Hopkins :
5626, avenue Monkland
Facebook/Instagram : @restohokpins
