brightness_4
 

Le CHU Ste-Justine prend un virage local et biologique

 
18 octobre 2018

Le service alimentaire du CHU Sainte-Justine (CHUSJ), en collaboration avec l’organisme Équiterre, a lancé un nouveau projet d’approvisionnement d’aliments locaux et biologiques. Le but est d’offrir aux enfants qui reçoivent des soins, ainsi qu’à leurs familles, des aliments sains et cultivés à proximité.

Plusieurs études démontrent que les enfants et les nourrissons sont particulièrement vulnérables aux produits chimiques, tels que les pesticides, largement utilisés par l’industrie alimentaire. Le choix d’aliments biologiques contribue donc à une clientèle en meilleure santé et à un environnement plus sain.

Avec l’accompagnement d’Équiterre, le service alimentaire du CHUSJ (Délipapilles), est entré en relation avec trois fermes biologiques locales du collectif Bio Locaux, membres de la coopérative CAPÉ et du réseau des fermiers de famille d’Équiterre. Ces dernières approvisionnent le service alimentaire avec 17 variétés de légumes biologiques depuis juin dernier.

mail

Abonnez-vous à nos infolettres

Chaque semaine, recevez nos dernières nouvelles dans votre boîte courriel.

L’humain et la santé

« Dans un milieu où les enfants sont malades, notre service alimentaire souhaitait pouvoir offrir quelque chose de mieux pour notre clientèle, des aliments plus sains », explique dans un communiqué Josée Lavoie, chef de service des activités d’alimentation chez Délipapilles.

Pour sa part, Maud Cohen, présidente et directrice générale de la Fondation CHU Sainte-Justine explique que « la Fondation est très fière d’appuyer le projet, parce qu’il va plus loin dans ce que l’on appelle l’humanisation des soins, c’est-à-dire, rendre le séjour du patient beaucoup plus agréable et facile ».

Environnement et économie locale

La récente Politique bioalimentaire du Québec souhaite accroître et favoriser la présence d’aliments sains, locaux et écoresponsables dans les assiettes des Québécois afin de poursuivre la croissance du secteur biologique.

Le fait de s’approvisionner en aliments locaux permet une réduction importante de gaz à effet de serre pour le transport des aliments. L’achat d’aliments biologiques produits localement contribue quant à lui à stimuler l’économie locale.

Une initiative à reproduire

« Le service alimentaire du CHU Sainte-Justine est un chef de file dans l’approvisionnement d’aliments locaux et biologiques, constate Colleen Thorpe, directrice des programmes éducatifs chez Équiterre. La réputation de l’hôpital Sainte-Justine a le potentiel d’influencer d’autres institutions publiques – des hôpitaux, des écoles, des universités – à emboîter le pas pour changer leurs menus et montrer l’exemple à leurs clients, pour les encourager à faire des choix sains et responsables dans leur alimentation quotidienne. »

Comme le dit Robin Fortin, un fermier de famille qui approvisionne le service alimentaire du CHU Sainte-Justine, « le bio local, c’est génial ! »

(D’après communiqué)

(Crédit photo : Facebook / CHU Ste-Justine)

Pour suivre le CHU Sainte-Justine :

Pour suivre Équiterre :

Mots-clés: 06 Montréal
Services institutionnels

À lire aussi !

f i i
© VRTKL.media (9405-7759 Québec inc.) 2012-2024 Tous droits réservés.
HRImag est un média francophone (site Web et magazine papier) qui offre de l'information de pointe sur l'industrie des HRI (hôtels, restaurants et institutions).






arrow_right
Semaine #16
5.74 %arrow_drop_up
0.02 %arrow_drop_up
5.00 %arrow_drop_up
De quoi s'agit-il ?
Cliquez ici