La robotique au service de la restauration
Un restaurant automatisé vient d’ouvrir ses portes à Nuremberg, en Allemagne, selon le site desourcesure.com. Les cuisiniers sont les seuls êtres humains qui travaillent dans ce restaurant. Il semble que des demandes de franchises émanant de plusieurs pays, dont le Canada, aient été faites depuis l’ouverture.
Ce concept, loin d’être unique, a plusieurs émules un peu partout dans le monde. Notons l’ouverture en juillet 2006 à Hong Kong d’un établissement nommé Robot Kitchen. Le restaurant emploie deux robots serveurs qui ne s’avèrent vraiment pas un bon investissement, selon le site www.vieartificielle.com.
Au Québec, le restaurant L’Extraterrestre, à St-Simon, entre Drummondville et St-Hyacinthe, fait date dans le genre. Fermé depuis plusieurs années, l’établissement était en forme de soucoupe volante et offrait un décor lunaire, très désertique et parsemé de cratères. Un robot serveur faisait le service des plats. Toutefois, des serveurs humains se chargeaient de la prise de commandes et du paiement afin d’assurer un service plus chaleureux. Les enfants adoraient le concept, selon François St-Germain, qui fait aujourd’hui la commercialisation de l’Aerodium, un simulateur de chute libre inventé par son père, Jean St-Germain. Le père de M. St-Germain a vendu le restaurant il y a plusieurs années et les nouveaux propriétaires ont choisi de ne pas poursuivre dans la même veine. Aujourd’hui, toute la zone est démolie.
Dans le contexte de pénurie de main-d’oeuvre qui sévit présentement au Québec, certains pourraient préconiser l’achat de robots ou de machines automatisées dans le but de maximiser les activités des établissements de restauration qui manquent de personnel. Une idée qui pourrait faire du chemin !