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La restauration lourdement touchée, l’agrotourisme moins affecté

 
28 mai 2020

La pandémie touche tous les secteurs, mais celui de l’agrotourisme serait mieux équipé pour y faire face puisque ses entreprises sont largement considérées comme un service essentiel, relate le Réseau de veille en tourisme. Le milieu de la restauration a quant à lui subit de lourdes pertes.

La Chaire de tourisme Transat de l’UQAM lançait voici peu, en étroite collaboration avec le ministère du Tourisme du Québec et l’Alliance de l’industrie touristique du Québec, une démarche de collecte d’information auprès des entreprises touristiques d’ici afin de mesurer les impacts de la COVID-19 sur le tourisme dans la province.

L’échantillon se compose de 2 977 organisations touristiques québécoises, dont 250 appartiennent au secteur agrotouristique ou agroalimentaire et 238 à celui des restaurants, bars et cafés. Bien que tous les secteurs ressentent les impacts catastrophiques et très négatifs de la crise sur leurs affaires, notamment les congrès (100 %), la restauration (85 %), les festivals et événements (83 %) et l’hôtellerie (83 %) l’industrie agrotouristique est également touchée, mais dans une moindre proportion (53 %).

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Cela peut s’expliquer par le fait que les trois quarts des entreprises agrotouristiques et agroalimentaires sondées sont considérés comme un service essentiel par le gouvernement, comparativement à 43 % des restaurants, des cafés et des bars. Dès lors, les deux tiers des entreprises agrotouristiques ont maintenu leurs activités dans une proportion d’au moins 50 %, alors que 72 % des restaurateurs et des propriétaires de bars ou de cafés sont demeurés ouverts à moins de 25 % de leur capacité.

Ces fermetures totales ou partielles ont engendré des pertes financières allant jusqu’à 40 % par rapport au premier trimestre de 2019 pour la moitié des exploitants agrotouristiques ou agroalimentaires de l’échantillon. Celles subies par les restaurateurs s’échelonnent plutôt jusqu’à 50 % pour la même proportion d’entreprises et 16 % déclaraient avoir déjà perdu de 91 à 100 % de leur chiffre d’affaires. Cette situation ne devrait pas s’améliorer de sitôt, surtout pour les restaurateurs puisque 78 % d’entre eux ont suspendu leurs activités pour le printemps. Toutefois, les deux tiers (65 %) comptent reprendre leurs opérations pour la saison estivale.

Les restaurateurs et les exploitants de bars et de cafés se sentent moins outillés que les entreprises agrotouristiques pour faire face à la crise, la moitié des répondants mentionnant même être perdus devant la situation. Ils prévoient un retour à la normale plus tard que les entreprises agrotouristiques et même que celles des autres secteurs touristiques. Bien que plus de la moitié des sondés de l’industrie agrotouristique et de la restauration croient qu’il y aura moins de touristes qu’à l’habitude, tout de même trois personnes sur dix estiment qu’ils seront plus nombreux.

Pour découvrir l’intégralité de cet article du Réseau de veille en tourisme : cliquez ici.

(Source des graphiques : Chaire de tourisme Transat, avril 2020. Crédit photo : Onur Kurtic / Pexels)

Mots-clés: Tourisme
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