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LE COMMERCE DE L’ALIMENTATION ET DE LA RESTAURATION ALIMENTAIRE

La gestion exige principalement 3 niveaux de compétences

 
22 janvier 2022 | Par Christian Latour | Mérici Collégial Privé

LA GESTION

Comme je l’ai affirmé dans « Fermeture de restaurants... les compétences de gestion sont mises en cause » je suis d’avis (basé sur mon expérience) que les faillites et fermetures de restaurants sont souvent causées par un manque d’expérience, un manque général de compétence en gestion et une mauvaise planification financière.

Revenons sur le manque général de compétence en gestion et essayons de comprendre de quoi on parle au juste.

Premièrement, arrêtons-nous sur le but de la gestion

Le but de la gestion, dans une entreprise de restauration alimentaire , consiste à faire en sorte que s’accomplissent les choses qui doivent s’accomplir.

Nous savons que…

Le premier et le plus essentiel des devoirs du restaurateur est de satisfaire les consommateurs avec lesquels il a décidé de faire des affaires, en produisant pour eux les satisfactions désirées tout en gagnant plus d’argent qu’il en dépense.

L’intention est claire… la grande question demeure toutefois que faut-il faire pour y arriver ?

C’est ici que les compétences de gestion deviennent nécessaires.

Le gestionnaire compétent va être en mesure (grâce à ses compétences) de faire ce qu’il y a à faire. Malheureusement, le gestionnaire incomplet n’y arrivera pas.

Compétence de gestion… de quoi parle-t-on au juste ?

Les compétences du gestionnaire efficace s’exercent selon Henry Mintzberg, (que l’on considère comme le plus important théoricien de la gestion au monde) principalement sur 3 niveaux. Ces 3 niveaux sont représentés par Mintberg dans un triangle dont les sommets sont l’art, l’artisanat et la science.


LA GESTION VUE COMME UN ART, UN ARTISANAT ET UNE SCIENCE (MINTZBERG, 2010, p. 28)


TRÈS IMPORTANT

Selon Mintberg, la gestion est une pratique qui requiert des capacités qui relèvent : 1) de l’art (vision, intuition, inspiration, créativité), 2) de l’artisanat (apprentissage pratique par l’expérience, etc.), et qui 3) nécessite l’utilisation des connaissances qui sont produites par la science.

L’art apporte les idées, la vision et l’intégration, l’artisanat permet les connexions à partir des expériences tangibles, et la science procure l’ordre au moyen de l’analyse systématique de la connaissance.

Note : La gestion n’est pas une science, elle est plutôt une pratique qui nécessite l’utilisation de la science. La science vise à acquérir des connaissances systématiques en s’appuyant sur la recherche.


CONCLUSION

Si on veut préparer, pour les entreprises de restauration alimentaire, des gestionnaires performants, nous devons favoriser l’apprentissage sur 3 niveaux :

  • Il y a effectivement l’apprentissage par la pratique ;
  • Il y a également l’apprentissage des connaissances qui elles sont produites par la science ;
  • Il y a finalement le développement des capacités créatives.

Croyez-vous vraiment qu’on pourra réussir en favorisant uniquement l’apprentissage dit sur le tas à empêcher les faillites et les fermetures de restaurant ?


⬅️ Manuel de formation — Le commerce de la restauration alimentaire

⬅️ La page : HENRY MINTZBERG


MÉDIAGRAPHIE

Manuel de gestion-réflexion / Christian Latour


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La première version de ce texte a été mise en ligne le 24 novembre 2010.


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