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La gestion des pesticides au Québec

 
10 mai 2012

Alors que le Québec révise actuellement son Code de gestion des pesticides, la Fondation David Suzuki, Nature Québec et Équiterre invitent les Québécois à signer une pétition en ligne afin de demander à ce que le futur Code assure aux Québécois une protection équivalente à celle qu’offrent les règlements en vigueur en Ontario et en Nouvelle-Écosse. Dans son état actuel, le nouveau Code ferait perdre au Québec son rôle de leader en permettant l’usage de produits interdits en Ontario et en Nouvelle-Écosse qui pourraient poser des dangers inutiles pour la santé et l’environnement.

Le 13 avril dernier, suite à la préconsultation du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) sur le projet de révision du Code de gestion, les trois organisations ont déposé leurs mémoires. Ils accueillent positivement le fait que le Québec révise son Code de gestion, de même que la proposition d’élargir la portée de l’interdiction afin de couvrir non seulement les pelouses, mais également les autres éléments des espaces verts aménagés (végétaux d’ornement, arbres, arbustes, potagers, surfaces pavées). Ils estiment toutefois que le gouvernement ne devrait autoriser que les pesticides de faible impact pour l’usage à des fins esthétiques.

« Le critère environnemental proposé pour interdire un produit n’a pas fait l’objet d’une démarche scientifique, et ne permettrait pas de protéger la biodiversité », constate Christian Simard, directeur général de Nature Québec. De plus, certains pesticides ne seront même pas soumis aux nouveaux critères de santé et d’environnement proposés par le ministère. Par conséquent, au moins une douzaine d’ingrédients actifs, actuellement interdits en Ontario et en Nouvelle-Écosse, seront autorisés dans les espaces verts aménagés au Québec – une brèche inquiétante, selon les groupes.

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« Pourquoi le Québec permettrait-il l’usage des pesticides que d’autres provinces canadiennes ont interdit en vertu du principe de précaution ? Le Québec devrait saisir l’occasion et s’inspirer des meilleurs modèles actuellement en vigueur ailleurs afin de reprendre sa position de leader dans ce domaine », affirme Karel Mayrand, directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki.

Avis aux intéressés, la pétition pour demander un nouveau Code de gestion des pesticides est disponible sur le site Web de la Fondation David Suzuki.

Mots-clés: Québec (province)
Développement durable

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