La Subvention salariale d’urgence élargie et prolongée
En plus d’être prolongé jusqu’au mois de décembre 2020, le programme de Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) a été réévalué et corrigé, a indiqué ce vendredi le ministre des Finances, Bill Morneau. Davantage d’entreprises pourront y recourir : « Il ne sera plus requis d’avoir encaissé des pertes d’au moins 30 %, le fédéral ayant décidé d’éliminer ce critère, qui faisait l’objet de critiques », note La Presse.
Ottawa a également introduit une subvention complémentaire « pouvant aller jusqu’à 25 % pour les entreprises qui ont encaissé des pertes de revenus atteignant plus de 50 % depuis le début de la crise, note encore le quotidien montréalais. Cela aidera particulièrement les employeurs des industries qui reprennent leurs activités moins rapidement, est-il spécifié dans un document gouvernemental. »
Les modifications doivent notamment permettre à davantage de Canadiens de retourner au travail « le plus tôt possible ». « À la suite des rajustements que nous proposons, la SSUC continuera de répondre aux besoins des Canadiens tout en facilitant la croissance à mesure que les économies locales poursuivront leur réouverture progressive en toute sécurité », lisait-on dans un communiqué ministériel.
Différents acteurs ont rapidement salué cette décision. « Je me réjouis de savoir que la subvention salariale (SSUC) sera maintenant disponible aux PME ayant une perte de revenus, peu importe le niveau de perte de revenus. Éliminer le seuil de 30 % est un changement important pour adapter le programme à la période de relance économique », indiquait ainsi, sur Twitter, Dan Kelly, président et chef de la direction de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI). David Lefebvre, vice-président, Affaires fédérales et Québec de Restaurants Canada, estimait quant à lui que ces améliorations étaient « très intéressantes » et « aideront les établissements de restauration à travers le pays ».
(Avec médias et communiqués)
