La CCFCC couronne ses lauréats à son 46e congrès annuel
Du 30 mai au 4 juin derniers, la Fédération culinaire canadienne tenait son 46e Congrès annuel à Kelowna, en Colombie-Britannique. Comme à l’habitude, différents concours à l’intention des chefs cuisiniers et pâtissiers ainsi que des apprentis ont eu cours pendant ce grand événement
Défi culinaire national de juniors
Tout d’abord, Stéphanie Lavergne, du restaurant Le Saint-Amour, à Québec, a mérité la troisième place du Défi culinaire national de juniors 2009 de la Fédération culinaire canadienne (CCFCC).
Très fier des performances de la candidate québécoise, Jacques J. Lepage, vice-président de l’Est pour la CCFCC, se dit confiant pour l’avenir de Stéphanie. « En plus d’obtenir la troisième place et une bourse de 500 $, elle a démontré qu’elle était capable de relever des défis de taille. Le calibre était de très haut niveau pour cette édition de la compétition et il sera probablement aussi élevé pour celle qui suivra en 2010. Nous ferons tout pour l’encourager à se présenter parce que nous sommes convaincus qu’elle pourra aller encore plus loin l’an prochain », précise M. Lepage.
Présentée le 1er juin dernier, le Défi culinaire national de juniors regroupait dix concurrents qui avaient précédemment remporté les volets régionaux de l’épreuve. Le candidat de l’Ontario, Trevor Richie, a remporté l’or et John Ho, de la Colombie-Britannique, a reçu l’argent.
Défi national des chefs 2009
Parmi les quatre chefs qui s’étaient qualifiés lors des compétitions régionales du Défi national des chefs, un seul se voyait récompensé lors de la finale nationale du 31 mai dernier. Chris Thomson, du Banff Arts Centre, en Alberta, est celui qui s’est vu remettre le titre, mais il semble que Sébastien Gadeau, du Ristorante Tre Monti de l’Hôtel Le Chanteclerc, à Saint-Adèle, ait impressionné les juges. « Selon moi, il n’était pas loin, croit M. Lepage. Un des juges à qui j’ai parlé m’a dit qu’il serait probablement arrivé en deuxième place s’il y avait eu plus qu’un gagnant. Ça lui donne donc la chance de se représenter à nouveau pour remporter la première place l’an prochain à Windsor. »
Chef pâtissier de l’année de la CCFCC
Après huit heures d’une compétition que le président de la CCFCC, Judson Simpson, a qualifiée de très ardue, c’est le candidat Guy Vaugeois, du Rimrock Resort Hotel de Banff, en Alberta, qui s’est mérité la palme du Chef pâtissier de l’année. Aucun candidat ne représentait le Québec pour cette édition de la compétition qui, l’an dernier, avait été remportée par le chef Yves Petit, professeur de pâtisserie professionnelle à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), à Montréal.
La CCFCC présente son Chef de l’année 2009
Chaque année, parmi tous ses membres, la CCFCC reconnaît un chef qui s’est démarqué tout au long de l’année par son engagement envers la Fédération et la profession. Pour 2009, le titre de Chef de l’année a été attribué à Hans Anderegg, chargé de cours en chef à l’Institut culinaire du Canada du Holland College, à l’Île-du-Prince-Édouard.
Un congrès axé sur la relève
Dans l’ensemble, la CCFCC dresse un bilan positif de son congrès annuel. Le président de la Fédération, M. Simpson, s’est dit particulièrement content du changement apporté à la compétition des juniors qui, dans le but de favoriser les gens qui font de la cuisine leur deuxième carrière, n’imposera plus de limite d’âge aux concurrents.
De son côté, Jacques J. Lepage croit que la Fédération a fait un pas dans la bonne direction pour assurer l’avenir de la profession au Canada. « Ce qui est ressorti de la 46e édition du congrès, c’est l’importance de travailler avec les juniors pour les encourager et leur montrer qu’on est là pour les aider », souligne M. Lepage. « Il faut faire grandir la profession en appuyant la relève pour qu’elle ait le goût de s’engager et de se dépasser de plus en plus. Nos nombreuses années d’expérience et le réseau de contacts qu’on a su se créer depuis nos débuts dans la profession sont des outils précieux pour nos juniors. Ils ne doivent pas hésiter à nous consulter, car ce sont eux qui assureront l’avenir de la gastronomie tant au Québec qu’au Canada ! », conclut ce dernier.