L’Hôtel du Casino de Montréal sera géré par Germain Hôtels
Loto-Québec a annoncé cette semaine qu’elle s’associait à Germain Hôtels pour la gestion de l’hôtel que la société d’État prévoit construire sur le site du Casino de Montréal.
Le futur établissement devrait compter environ 200 chambres et pourrait entrer en service d’ici deux à trois ans. Le bâtiment de l’hôtel sera la propriété de Loto-Québec et opéré sous la bannière Le Germain. Une formule qui n’est pas inédite pour le groupe hôtelier qui opère un modèle comparable pour son Hôtel du Maple Leaf Square à Toronto.
« C’est évident qu’avec un site comme celui-là, ça va être une expérience spéciale, mais une fois dans l’hôtel, ce que les invités vont vivre, c’est l’expérience Le Germain, avec nos designs, notre savoir-faire et notre accueil », confie Marie Pier Germain, vice-présidente aux ventes et au marketing de Germain Hôtels.
L’hôtel du Casino de Montréal devrait devenir le 21e établissement du groupe qui, dans les prochains mois, prévoit lancer un hôtel à l’aéroport d’Ottawa. Ce dernier viendra s’ajouter aux 19 hôtels que Germain Hôtels possède déjà sous les bannières Alt, Le Germain et l’Hôtel Escad à Brossard.
« Ça fait des mois qu’on travaille sur ce projet et l’appel de proposition qui était extrêmement rigoureux. Maintenant que ça se concrétise, toute l’équipe est vraiment excitée par le projet et on est content de pouvoir commencer à travailler pour faire arriver les choses », remarque Marie Pier Germain.
Un fournisseur Québécois
L’annonce d’un partenariat avec une entreprise familiale québécoise renommée a été saluée positivement par le milieu des HRI de la province qui peine encore à digérer la brève association entre le Casino de Montréal et l’Atelier de Joël Robuchon. À l’époque, la société d’État québécoise avait déroulé le tapis rouge, et les fonds publics, pour faire venir le prestigieux chef français plutôt que de faire confiance aux talents d’ici.
L’Atelier n’aura finalement pas eu les bénéfices escomptés et a fermé ses portes en 2021 après cinq ans d’activité.
Loto-Québec n’avait pas fait suite à nos demandes d’entrevue au moment d’écrire ces lignes.