Jean Bédard : « La force d’un réseau réside dans le fait que l’on s’unisse et s’entraide »
Le Groupe Grandio, composé notamment de La Cage et de Restos Plaisirs, a annoncé ces dernières semaines de nombreux changements, dont l’ouverture de plusieurs succursales à Québec et à Montréal, l’ajout d’une nouvelle bannière, IRU Izakaya, et l’arrivée de La Cage en France. Jean Bédard, président et chef de la direction du Groupe Grandio, fait le point sur les activités du groupe.
Pourquoi avoir attendu deux ans pour relocaliser La Cage de Laurier Québec ?
Ce secteur est un emplacement de choix : il y a beaucoup d’hôtels, d’activités et il couvre la Rive-Sud de Québec. On voulait donc rester à proximité, mais les grands locaux commerciaux sont difficiles à trouver. Aujourd’hui c’est chose faite et notre nouvelle succursale sera inaugurée au printemps 2024. Nous avons eu de la chance, la fin de notre bail à Laurier Québec concorde avec le moment où l’emplacement de la Voie Maltée à Place de la Cité (Québec) s’est libéré. Le local est plus grand. Avec ses 9000 pieds carrés, on va pouvoir mettre de nouvelles choses en place, comme des salles fermées pour les réunions et une zone d’accueil plus grande pour pouvoir mieux gérer l’attente. Nous en profitons aussi pour revoir l’image de la bannière.
Vous en profitez pour revoir le modèle d’affaires de la bannière, que recherchez-vous ?
La dernière fois que l’a revu c’était en 2013. Aujourd’hui on veut le faire évoluer pour qu’il soit plus écoresponsable. On va s’équiper pour réduire au maximum les déchets, en les triant en utilisant la technologie ou encore en les compostant. On pense également à changer les matériaux utilisés pour la décoration pour qu’ils soient plus écoresponsables.
Comment se porte le développement de votre nouvelle bannière, IRU Izakaya ?
On a lancé l’année passée notre première brasserie japonaise à Brossard et le succès a été immédiat. À la fin de l’année, on en ouvrira une deuxième à Place Sainte-Foy. Elle se situera dans un quartier dans lequel il y a beaucoup d’étudiants et ce sont notre clientèle cible. On a lancé l’année passée notre première brasserie japonaise à Brossard et le succès a été immédiat. Le menu proposera des tapas japonaises, et ce, à des prix raisonnables en raison des portions plus petites. C’est le chef exécutif du groupe, Frédéric Dufort, qui a développé le menu. Il a travaillé plusieurs années dans une cuisine japonaise à San Francisco. Avec IRU Izakaya, nous avons actuellement trois établissements les uns à côté des autres à Place Sainte-Foy, c’est aussi une manière d’attirer la clientèle.
Pourquoi avoir choisi d’avoir trois établissements les uns à côté des autres à Place Sainte-Foy ?
C’est pour s’assurer que la clientèle vienne dans l’un de nos établissements. Si elle ne peut pas manger à La Cage par exemple, alors on la redirige vers Cochon Dingue ou Chez Lionel, et inversement. Aujourd’hui, elle se demande ce qui est ouvert avant de choisir ce qu’elle va manger. Nos restaurants ne peuvent pas être ouverts tout le temps, par contre, on peut s’assurer qu’au moins une de nos enseignes le soit. De plus, alterner les heures d’ouverture permet de se partager la main-d’œuvre.
En parlant du Cochon Dingue, vous avez annoncé que la succursale du Boulevard Lebourgneuf allait être rénovée, mais aussi que l’enseigne se dirigerait doucement vers Montréal. Savez-vous déjà dans quel quartier se situera-t-elle ?
Ça fait des années qu’on se le fait demander et que les Montréalais ont hâte de nous voir dans leur région. La première succursale devrait ouvrir début 2024 sur la Rive-Sud de Montréal ; nous sommes encore en train d’étudier deux sites. Quant à la succursale de Lebourgneuf, elle rouvrira avant la fin de l’année. On veut la moderniser comme d’autres avant elle.
À quoi attribuez-vous la croissance du Groupe Grandio alors que la restauration subit encore les conséquences de la pandémie ?
On a su bien gérer la pandémie malgré les circonstances, mais il ne faut pas oublier que nous avons des produits en épicerie. Cette division nous a beaucoup aidés pour garder le cap dans les temps difficiles : comme les clients ne pouvaient pas venir chez nous, c’est nous qui allions chez eux. Au cours de la dernière année, on a mis plusieurs formats de côtes levées sur le marché de Québec et on continue de développer de nouveaux produits. On travaille aussi pour lancer des produits sur nos autres marques, comme Cochon Dingue. La force d’un réseau réside dans le fait que l’on s’unisse et s’entraide.
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