« Au commencement du printemps, de leur écorce il sort une liqueur sucrée, qu’avec grand soin les habitants recueillent dans chaque contrée. Ce breuvage me sembloit bon, et je le beuvois en rasade ; il ne fallait que du citron pour en faire une limonade », écrit poétiquement le sieur de Dièreville au (...)
Débutons par le seul élément consensuel concernant la tourtière : il s’agit d’un pâté en croûte, à savoir un mets constitué d’une abaisse et d’un couvercle de pâte brisée renfermant une garniture carnée. Ce type de préparation est très ancien : en examinant des manuscrits vieux de plusieurs milliers d’années, (...)
La gastronomie québécoise est le résultat d’un métissage d’influences. Or, bien des éléments incontournables de notre table actuelle proviennent des Premières Nations du Québec. Dans le numéro précédent, nous avons amorcé notre exploration en revisitant les nombreuses ressources végétales qui enrichissent (...)
La gastronomie québécoise est le résultat d’un métissage d’influences. Au modèle français implanté dès le 17e siècle s’ajoutent les apports des cultures britanniques aux 18e et 19e siècles, puis des vagues successives d’arrivants d’origine italienne, grecque, péruvienne ou cambodgienne, et de bien d’autres (...)
Le printemps et la fête de Pâques sont propices à faire une incursion dans le parcours historique du chocolat, vous ne trouvez pas ? Un parcours de quelques siècles, car il y a environ 500 ans que le chocolat fait partie du répertoire alimentaire occidental. Substance traditionnelle des sociétés (...)
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Tous les ans, l’automne venu, des milliers de Québécoises et de Québécois s’affairent à préparer des conserves en vue de l’hiver, prélevant sur les autres saisons de quoi agrémenter la plus froide. Nous sommes nombreux (particulièrement cette (...)
EN MATIÈRE D’ALIMENTATION, « PITANCE » RIME SOUVENT AVEC « SUBSISTANCE ». OR, SI LE GOÛT POUR LE SUCRE EST INNÉ ET RÉPOND À DES IMPÉRATIFS BIOLOGIQUES ET DIÉTÉTIQUES BIEN DOCUMENTÉS, C’EST AUSSI CELUI QUI NOUS FAIT LE PLUS SOUVENT VERSER DANS LA GOURMANDISE... DE TOUT TEMPS, LES ÊTRES HUMAINS ONT RECHERCHÉ LA (...)
ON CROIT GÉNÉRALEMENT QUE L’HISTOIRE DE LA VITICULTURE AU QUÉBEC DÉBUTE DANS LES ANNÉES 1970. IL EST VRAI QUE C’EST À CE MOMENT QUE SONT APPARUS SUFFISAMMENT DE VIGNOBLES POUR PARLER D’UNE PRODUCTION DIGNE DE CE NOM. OR, PEU DE GENS SAVENT QU’UN PREMIER ESSOR VITICOLE A EU LIEU PRÈS DE 100 ANS PLUS TÔT ! (...)
Imaginons un instant le Québec d’il y a un siècle. Il abritait, en 1901, quelque 1,7 millions d’habitants dont 69 000 dans la région de Québec et 311 000 sur l’Île de Montréal, qui était alors la métropole du Canada. Le développement économique se concentrait surtout dans les secteurs du transport maritime (...)